Voilà enfin la deuxième partie de ma Fan Fic. Vous avez été
nombreux à me la réclamer, j’espère que cette suite
vous plaira autant que la première partie, sinon plus. Mais vous n’avez
pas fini d’attendre : comme je n’allais pas vous envoyer 17 pages
d’un coup, le reste de ma nouvelle à été coupée
en deux, c’est à dire qu’il y aura encore une troisième
partie qui sera également la dernière. Mais il faudra patienter…
Après la discussion, l’action ! Cette deuxième partie n’est
presque que du 100% baston alors ça va cogner dur. Nos héros vont
tenter d’anéantir les canons anti-aériens soviétiques
avant que les derniers avions Alliés n’arrivent pour bombarder le
site. Mais tout ne va pas se passer comme prévu… ( évidemment
! ) Vous partez pour 8 pages de délire…
Cette deuxième partie est dédicacée à Galéona
que j’embrasse, à Léa, à tout mes potes, Ã
tout ceux qui ont aimé la première partie et à toutes l’équipe
de TOW. Spéciale dédicace à Asilum8or qui a quitté
l’équipe pour essayer de trouver des jours meilleurs. On lui souhaite
tout les bonheurs…
Exécutrix
Guérilla Urbaine
Partie 2
L’avant-poste soviétique n’était pas très défendu.
Il se composait de deux réacteurs fabriqués à la hâte
pour produire de l’énergie Tesla, d’une caserne servant Ã
loger les combattants, d’un poste radar pour prévenir une éventuelle
attaque aérienne et transmettre des communications aux troupes restées
en arrière du front, d’une bobine Tesla qui gardait fermement l’entrée
de la base et enfin, les six fameux canons anti-aériens entourant la
base pointaient leurs batteries d’obus menaçants vers le ciel.
Les forces russes comprenaient plus d’une centaine de conscrits dont la
moitié était disséminée à travers la ville,
d’une quinzaine de chars Rhinos et de deux redoutables chars Apocalypse
inactifs pour le moment.
Le petit groupe de résistants avançait le plus furtivement possible
au milieu des décombres de la ville en ruine, sur une route parsemée
de cratères en évitant les zones trop exposées et les conduites
de gaz rompues qui étaient devenues de véritables lance-flammes.
En se dissimulant tour à tour derrière des blocs de béton,
des carcasses de voitures calcinées ou des bâtiments lézardés,
ils parvinrent à s’approcher suffisamment de la base sans être
repérés.
« Antonio, à toi de jouer, annonça Michael en désignant
l’édifice à dynamiter.
- Il ne faut pas oublier que nos réserves de munitions sont très
limitées, indiqua Léa. S’il y a du grabuge, il faut que
toutes nos balles parviennent à destination, en recommandées et
avec accusé-réception ! »
L’italien parti discrètement en direction de sa cible et pénétra
à l’intérieur du building. Le bâtiment était
totalement délabré, des vitres étaient brisées,
les murs encore debout étaient couverts d’impacts de balles ou
de trous d’obus et quelques taches de sang souillaient le plancher. Ce
devait certainement être un immeuble de bureaux à cause du grand
nombre d’ordinateurs, de factures et autres dossiers qui traînaient
parmi les gravas. Il trouva rapidement une cloison métallique adéquate
pour préparer son piège. Il aimanta sa charge de C4 contre celle-ci
et s’éloigna hâtivement. Une fois à l’extérieur,
il s’allongea sur le sol, s’appuya sur ses coudes pour assurer sa
stabilité et régla son P90 sur « semi-automatique ».
Visant en direction des soldats soviétiques, il parvint sans mal Ã
en toucher trois au coup par coup. A cause de ce remue-ménage, il fut
rapidement repéré et un officier avec une casquette ornée
d’une étoile rouge fit signe à une dizaine de conscrits
d’aller capturer ou de tuer ce sniper, leur faisant ainsi quitter leur
surveillance de la base.
« Super ! Ca fonctionne ! A nous de jouer, maintenant… murmura Vanessa.
- On y va ! Surtout, reste près de moi, je ne veux pas qu’il t’arrive
malheur… » dit Michael à sa petite amie.
Les cinq autres survivants pénétrèrent dans l’avant-poste
discrètement.
« J’espère qu’il va s’en sortir… »
murmura Davy en regardant en direction des combats.
Antonio continuait à ouvrir le feu en restant à couvert et cinq
russes de plus gisaient par terre. Les balles sifflaient autour de lui mais
il ne céda pas à la peur, jusqu’à ce qu’il
remarque qu’un Rhino s’approchait également ! Pas assez armé
pour faire face à un char, il se replia au pas de course en suivant l’itinéraire
que lui avait assigné Michael alors que la mitrailleuse surplombant la
tourelle du char crachait une pluie de projectiles. Le jeune homme se mit Ã
l’abri dans un cratère assez spacieux, dans le but d’éviter
d’être blessé par l’énorme explosion qui allait
bientôt se produire.
« Ca va faire mal ! A votre place, je dégagerais d’ici !
» cria t’il en direction de ses ennemis mais aucun d’eux n’arriva
à saisir le sens du message.
Il prit la télécommande dans ses mains et appuya sur le bouton
central. Le voyant passa du rouge au vert et la déflagration éventra
le building. Il vacilla un instant puis se mit à chuter inévitablement
vers les troupes soviétiques lancées à la poursuite d’Antonio.
Quelques conscrits restèrent immobiles, tétanisés par la
peur alors que d’autres se mirent à courir pour échapper
vainement au tonnes de béton et d’acier qui allaient s’abattrent
sur eux. Le soldat usant de la mitrailleuse du char rentra à l’intérieur
du blindé et verrouilla l’écoutille en pensant se mettre
à l’abri. Mais le faible blindage du Rhino s’avéra
être une maigre protection. L’immeuble s’effondra lourdement
sur le sol dans un bruit de tonnerre qui masqua les rires sarcastiques de l’italien,
aplatissant ainsi le char et les soldats. Comme prévu, une énorme
quantité de poussière fut soulevée et Antonio en profita
pour se glisser furtivement derrières les lignes ennemis affolées
en rejoignant par la même occasion ses compagnons près du camion
de ravitaillement contenant les précieux explosifs.
Michael était déjà occupé à distribuer des
charges de dynamite et des kalachnikovs quand Antonio se présenta.
« Tu tombes à pic, toi. Bon boulot, tu as réussi Ã
foutre une sacrée pagaille ! Nous avons eu raison de te faire confiance.
- Regardez, les gars : un trophée de guerre ! » fit Davy en prenant
une magnifique kalachnikov chromée, certainement réservée
à un officier de haut rang.
Sur un râtelier d’armes, Davy récupéra une petite
télécommande assez semblable à celle qu’avait utilisé
Antonio pour activer le C4 Ã distance. Il attrapa une charge explosive
et examina qu’un petit boîtier électronique surmontait sa
bombe :
« Ils ne sont pas si bête, ces soviets, remarqua t’il. Ils
ont prévu un système identique à la charge de C4 : tu fais
péter la dynamite quand tu veux avec une télécommande.
Ca va nous arranger… »
Puis il glissa le détonateur dans l’une de ses poches et la tapota
pour vérifier si l’objet était bien en sa possession.
Paul observait d’un air dégoûté la dizaine de bâtons
de dynamite collés les uns aux autres qu’il avait en mains.
« Regarde, fit Vanessa en lui expliquant la marche à suivre. Tu
prends ton paquet-cadeau et tu le colle contre la paroi de la DCA avec ce rouleau
de scotch. Après ça, tu appuis sur ces deux boutons vert et bleu
pour l’amorcer et tu n’as plus qu’a t’en aller pour
nous rejoindre ici, Ok ? »
Paul fit timidement oui de la tête.
« Dites, il y a un problème, remarqua Léa. Le nuage de poussière
s’est presque entièrement dissipé. Nous devrions y aller…
- Alors, bougeons-nous ! »
Ils se dirigèrent chacun vers une cible spécifique et le dynamitage
des canons anti-aériens commença dans une ambiance très
tendue…
Davy et Vanessa furent les premiers à placer leurs charges correctement
et à revenir au camion.
Paul eût beaucoup de mal à se souvenir comment armer sa dynamite
et il s’emmêla les doigts dans le scotch.
Michael dût briser les cervicales d’un garde trop encombrant pour
piéger sa cible tranquillement. Quatre charges étaient donc déjÃ
prêtes à exploser.
Mais Antonio ne parvint pas à s’approcher suffisamment de son objectif
à cause d’une ronde incessante de conscrits devant le canon. Et
le pire était encore à venir : alors qu’elle était
occupée à piéger son propre canon anti-aérien, Léa
fut repérée ! Par conséquent, tout le plan s’en retrouva
remis en cause…
Des coups de feu éclatèrent et Léa dut se replier en abandonnant
sa dynamite non-armée. Michael fut le premier à riposter :
« Léa a été repérée ! hurla t’il
en ouvrant le feu sur les soviets pour couvrir la retraite de la rouquine.
- Manquait plus que ça ! » murmura Antonio derrière sa cachette.
L’italien se leva d’un bond et mitrailla tous les conscrits présents
dans sa ligne de mire. Mais leur riposte trop puissante l’obligea Ã
battre en retraite en abandonnant sa cible.
Tous les survivants, à l’exception de Paul, vidèrent leurs
chargeurs pour couvrir Léa et Antonio qui revenaient au galop.
Davy retourna sa casquette de la NBA et chargea sa kalachnikov chromée.
C’était une occasion rêvée pour la tester et mesurer
l’efficacité des armes russes.
Michael lança une grenade incendiaire pour disperser les soldats ennemis
et plusieurs d’entre eux volèrent pour la dernière fois
dans le ciel, leurs corps démembrés et recouverts de napalm incandescent
retombèrent sur le sol dans un flot de sang rouge vif.
Vanessa inséra un chargeur plein dans son Uzi et purifia la zone de quatre
conscrits en moins. Antonio parvint sans trop de mal à rejoindre ses
coéquipiers, suivi de près par Léa.
« Je suis désolée, j’aurai dû faire plus vite…
annonça la jeune fille d’un air fautif.
- Ce n’est pas grave, dit Vanessa pour la déculpabiliser. L’important,
maintenant, c’est de se tirer de là !
- Je vous rappelle qu’il nous reste encore deux canons à dynamiter
! fit remarquer Antonio.
- Ouais ! Par ta faute ! » cria Davy.
Ils se replièrent en se protégeant par des rafales de mitraillettes
et des jets de grenades hasardeux. Les échanges de tirs se faisaient
de plus en plus violents et les douilles jonchant le sol étaient presque
aussi nombreuses que les gravas. L’ennemi était partout, ce qui
força le petit groupe de résistants à reculer au milieu
des balles qui volaient tout autour d’eux. De nombreux conscrits étaient
déjà hors-combat et baignaient dans leurs fluides vitaux.
Plusieurs soldats soviétiques s’approchèrent un peu trop
près des résistants et ils finirent leur existence dans un corps
à corps acharné, avec une balle entre les deux yeux tirée
à bout portant, le corps laminé par des coups de poignard ou avec
des os ou des membres en miettes. Michael frappa à mort l’un d’eux
avec la crosse de son M16, la tête ensanglantée et les cris de
douleur du soviet ne parvinrent pas jusqu’au jeune homme à cause
de son épais masque à gaz.
Se retrouvant soudainement nez à nez avec un conscrit, Davy voulu utiliser
sa kalachnikov chromée mais celle-ci s’enraya ! Le russe en profita
pour ouvrir le feu et un tir vint érafler l’épaule de Davy
qui se courba un instant sous la douleur, le temps de saisir son poignard et
de lancer au visage du soviétique. Débarrassé ce cet ennemi,
il jeta au sol son trophée inutile puis il reprit bien vite la bataille
à coups de fusil à pompe en ignorant sa blessure.
Une grenade roula au pieds de Léa. Horrifiée, elle la ramassa
et dans le même élan, la lança de toutes ses forces en direction
des soldats russes. L’explosion tua plusieurs d’entre eux.
« Bon réflexe… » commenta Michael.
Paul était affolé et apeuré ; il courait et criait en
essayant de se cacher où il pouvait sans essayer de défendre sa
vie ni celles de ses amis.
« Aide-nous, lopette ! T’as même pas le courage de lever ton
arme pour en tuer au moins un, sale crétin ? hurla Davy en direction
de Paul qui était recroquevillé dans un coin.
- Il faut trouver un moyen de détruire ces canons anti-aériens
avant l’arrivée des forces aériennes ! Si on fait sauter
les dynamites maintenant, il en manquera toujours deux et les avions auront
du mal à bombarder le site ! cria Vanessa, sa voix étant Ã
moitié couverte par les tirs incessants.
- Il faudrait d’abord se débarrasser de ces salauds qui nous mitraillent
! hurla Antonio.
- Je vous dit de faire péter ces charges immédiatement! Quatre
sur six, c’est toujours ça de gagné ! » fini Davy.
Vanessa courut en direction de Paul, toujours à l’écart
des combats, et saisit sa main pour le forcer à les suivre. Dans sa course,
elle leva les yeux et étouffa un cri quand elle découvrit qu’un
char Rhino fonçait sur eux par derrière, son canon menaçant
pointait dans leur direction !
« A couvert ! » cria t’elle pour prévenir ses amis
en se jetant au sol.
Le blindée fit feu. Mal orienté, l’obus tomba par chance
dans un lieu un peu éloigné du petit groupe mais malheureusement
plus près de Vanessa et de Paul. Ils furent tous jetés au sol
par le souffle et le calme régna pendant une ou deux courtes secondes.
Léa fut la première à se relever :
« Tout le monde va bien ? demanda t’elle en éternuant dans
la poussière.
- Je suis entier, affirma Michael en se remettant sur pied.
- Aïe ! J’ai reçu un coup… répondit Vanessa en
essuyant un mince filé de sang qui s’écoula de son nez.
Paul, ça va ? demanda t’elle.
- Je… je crois… que je suis blessé… » annonça
celui-ci d’une voix tremblante, son corps allongé sur le dos.
Vanessa s’accroupie près de lui et l’examina. Sa jambe droite
était en lambeaux et plusieurs éclats de métal avaient
perforé son corps. Antonio s’approcha également et serra
les dents en voyant le corps mutilé du pauvre garçon.
« Tu es blessé mais ce n’est pas très grave, murmura
doucement la jeune fille pour le rassurer.
- J’ai… j’ai mal à ma jambe…
- Oui, je sais, elle est salement abîmée.
- Je sens que… je sens que j’ai des éclats dans le ventre…
Est-ce que je vais m’en sortir ?
- Tu pourras survivre, j’en suis sûre. Mais pour cela, il faut que
tu résistes à la douleur et que tu ne te laisse pas aller ! Reste
calme, on va te porter, ne bouge surtout pas… Il faut partir avant que
le char ne tire une seconde fois ! »
Paul était livide. Ses lunettes étaient brisées et son
front trempé de sueur. Ses yeux étaient écarquillés
et roulaient en observant avec inquiétude tout ce qui se passait autour
de lui. Il toussa plusieurs fois alors que du sang s’écoulait de
sa bouche. Vanessa et Michael empoignèrent le blessé et le portèrent
le plus délicatement possible, couverts par les autres membres du groupe.
Ils se dissimulèrent derrière un tas de débris pour se
mettre à l’abri du char. Davy s’arma de son lance-roquettes
pour se débarrasser une bonne fois pour toute de ce blindé devenu
très gênant. Mais sa mitrailleuse principale l’en dissuada
: une balle passant à trois centimètres au dessus de sa tête.
Il dut se replier malgré lui vers ses compagnons.
« Nous ne pouvons pas continuer par là : la bobine Tesla et le
Rhino nous barrent la route. Et si nous rebroussons chemin, les conscrits vont
tous nous tuer, assura Davy.
- On ne peux pas attendre, annonça Léa. Paul a impérativement
besoin de soins et…
- Qu’il crève, ce bâtard ! coupa l’africain. Il n’avait
qu’a mourir en se battant !
- T’es dégueulasse ! On ne peux pas le laisser crever ici !
- De toute façon, nous sommes foutu ! Foutu ! Il n’y a plus rien
à faire ni pour lui, ni pour nous ! Faites sauter ces putains de charges
! »
Une nouvelle explosion retentie près d’eux et Vanessa se pencha
sur Paul pour le protéger des retombées de débris. Quand
elle releva la tête, son regard se posa par hasard sur les deux chars
Apocalypse en attente non loin d’eux…
« J’ai une idée ! Les Apocalypses ! »
Tous regardèrent dans leurs direction et une lumière d’espoir
éclaira leur regard.
« Allons-y ! »
Vanessa et Michael soulevèrent de nouveau le blessé et tous se
mirent à courir en direction des blindés, sauf Antonio qui se
précipita courageusement - ou inconsciemment - vers la bobine Tesla.
« Qu’est-ce que tu fout ? demanda Davy. Viens, bouge-toi !
- Ne vous inquiétez pas ! répondit Antonio. J’ai quelque
chose à faire ! »
L’ordinateur interne de l’arme défensive détecta
le résistant qui s’approchait et de l’électricité
se forma immédiatement autour de la sphère Tesla au sommet de
l’engin. Le jeune homme eût juste le temps de sauter sur le côté
pour éviter la décharge qui frappa le sol en dispersant du courant
dans la terre et en creusant un petit trou fumant. Le char Rhino qui avait ouvert
le feu auparavant se trouvait très près de la bobine et l’italien
s’accroupit en attendant qu’une nouvelle décharge électrique
ne se forme. La mitrailleuse du char tira en rafale mais il ne bougea pas, ignorant
les projectiles qui ricochaient autour de lui.
« Allez ! Allez ! » se dit-il avec impatience.
Lorsque les éclairs dansèrent de nouveau en préparant
le tir fatidique, il ouvrit le feu avec son P90 en direction de la sphère
Tesla. Très instable et hautement chargée d’électricité,
elle fut brisée par les balles et l’énorme quantité
d’énergie accumulée fut instantanément libérée
en projetant des éclairs fulgurants dans toutes les directions, certains
entourèrent, perforèrent et calcinèrent le char en fondant
même son épais blindage. Antonio eût un sourire, puis un
cri de victoire et il se mit à courir en direction des Apocalypses.
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