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Le Nod attaque
Il était 6h00 du matin lorsque Mike s'éveilla. Il travaillait pour le NOD depuis environ un an. C'était un mercenaire attiré par l'argent et le NOD payait plutôt bien. Il se moquait bien de l'issue de cette guerre. Il se leva une dizaine de minutes plus tard après avoir revu quelques souvenirs. Il passa son uniforme et fila au petit trot vers le terrain d'entraînement qui juxtaposait la main du NOD. Il retrouva là-bas les hommes de son équipe qui l'attendaient. Ses hommes le saluèrent à son approche. Il leur rendu leur salut puis tous ensemble, il commencèrent leur entraînement. Vers 9h du matin, ils étaient rentrés dans la main du NOD pour prendre une douche. Puis il se dirigea vers le stand de tir.
Une heure plus tard, durant l'exercice de tir, un soldat du NOD s'approcha de Mike :
« Le commandant vous demande dans la salle de briefing, veuillez me suivre s'il vous plait »
Ils mirent une vingtaine de minutes pour rejoindre la salle de briefing. Mike frappa et entra.
« Vous vouliez me voir mon commandant ? »
« J'ai une mission pour vous et vos gars : une mission très importante. Elle consiste à détruire un centre de communication du GDI pour empêcher la base principale d'appeler des renforts, ensuite vous aiderez l'équipe d'assaut pour capturer cette base. Cette base est importante pour Kane : il l'a veut ! »
« Qui y a-t-il de si important dans cette base ? »
Le commandant sourit et lui dit :
« Cette base abrite un centre de communication avancé. Nos services secrets pensent que c'est cette installation qui commande leur canon à ion »
« Pourquoi un briefing séparé ? »
« Vous partirez dès que les transports seront prêts c'est-à-dire dans 30 minutes »
« A quelle opposition dois je m'attendre ? »
« La base est composée de deux parties : une partie contient votre cible prioritaire. Il y a une cinquantaine d'hommes, trois chars moyens, plusieurs humm-vees, ainsi que des tours de garde. L'autre partie est lourdement protégée mais on a une petite chance si vous pouvez prendre ce centre de communication. »
« Je dispose de quoi pour attaquer ? »
« De trente soldats pas plus »
« C'est tout ? Pas même un tank léger ? Ou un unité de soutien ? »
« Non tout le matériel de cette base et de deux autres bases a été réquisitionné pour cette assaut »
C'est de la folie ! pensa t il.
« Avez-vous un plan des lieux ? »
« Nous avons plusieurs photo satellite des lieux. Vous devez attaquez silencieusement le bâtiment sinon on perdra l'effet de surprise. Au moment où on vous fera signe vous pourrez faire autant de bruit que vous voudrez. Profitez-en pour éliminer la garnison en place, cela allégera un de nos flancs. »
« Je suis libre pour composer mon équipe ? »
« Bien sûr »
« Et leurs satellites ? »
« Ils sont déjà piratés et filment en boucle la même image. L'attaque commencera dans 24 heures. Cette base tombera en un rien de temps », s'exclama le commandant, confiant. C'est ça et moi je suis le Père Noël songea Mike.
Mike sortit de la salle, songeur : trente soldats pour mener un assaut aussi important ? Il composa rapidement son équipe : dix soldats lance-roquettes, quinze soldats armés de M-16 dont un qui transportait une radio et le reste armé de fusil « raptor ». Il convoqua toute son équipe près des héliports.
« Messieurs, notre objectif est simple : capturer sans faire de bruit un centre de communication du GDI et empêcher ainsi la base principale d'appeler des renforts. Ce bâtiment est situé sur une montagne a environ un kilomètre de cette fameuse base. »
Une main se leva.
« Oui, soldat ? » demanda Mike
« Chef, c'est une mission d'infiltration alors pourquoi faites vous appel à des lance-roquettes ? C'est une arme plutôt bruyante ! »
« C'est exact, mais l'infiltration n'est que la première phase du plan. En effet, notre cible est bien protégée, par des tanks notamment. Ensuite, on fera mouvement vers la base principale pour appuyer l'assaut de nos forces et là on pourra détruire les forces du GDI avec des armes bruyantes comme vous le dites. D'autres questions ? » Interrogea Mike
« Chef, quelle est l'opposition ennemie ? »
« Une cinquantaine d'hommes, trois tanks et des humm-vees et cela rien que près du centre de communication » annonça t-il avec un sourire ironique.
Un petit murmure s'éleva de ses hommes. Les hélicoptères Chinook se posèrent et tout son groupe embarqua. C'est parti ! pensa à nouveau Mike. Dans les hélicoptères, les hommes étaient nerveux. Ils attaquaient l'ennemi avec des effectifs inférieurs aux leurs. Ils vérifièrent leurs équipements durant le long trajet, puis ils essayèrent de dormir un peu malgré le bruit oppressant des rotors des Chinook. Les hélicoptères volèrent bas pour éviter les radars du GDI. Ils les déposèrent à 4 kilomètres de leur cible. Le voyage dura environ 9 heures interminables dont deux pour le ravitaillement en kérosène pour les hélicoptères. Le soleil commençait a peine à se coucher. Ils devaient se hâter. Plus que 15 heures avant que les troupes du NOD arrivent en masse. Le paysage était composé de plaines et de petites forêts. Mike était devant un dilemme : il devait progresser vite mais il devait aussi progresser lentement pour éviter de se faire repérer. Mike décida de prendre par la forêt, les déplacements seraient plus longs, certes, mais au moins plus discrets. Au bout de deux heures de marche, le radio le rattrapa et lui dit :
« Un message du commandant chef »
« Ici Mike, j'écoute »
« Où en êtes vous ? »
« Il nous reste encore 2 kilomètres et…. »
« Dépêchez vous et c'est un ordre ! Ce centre doit être mis hors d'état avant l'arrivée de nos forces ; est-ce clair ? »
« Oui, c'est très clair. » Et il coupa la radio. Ce type avait tendance à l'énerver un peu. Ils mirent encore deux heures pour atteindre la cible. Il restait environ 500 mètres avant l'objectif. Il grimpa dans un arbre pour mieux observer la cible avec ses jumelles. Il redescendit de son perchoir et demanda une liaison radio avec le commandant.
« Ici Mike, j'ai la cible en visuel mais il y a aussi une centrale électrique à proximité. Dois-je aussi la neutraliser ? »
« Vous pouvez la détruire si vous en avez l'occasion mais c'est un objectif secondaire. »
« Bien reçu, ici Mike fin de transmission. » Plus que 11h.
Il n'y avait qu'une seule porte d'accès, le reste de l'installation était entourée de mur de béton. L'entrée était bien protégée par cinq soldats, un humm-vee et deux tours de garde. Une route menait à cette porte et elle passait par la forêt que Mike avait traversée. La base était située sur un plateau avec presque aucune végétation. Il avait mis au point un plan pour l'attaque. Il leur expliqua :
« Bon, cette fois on y est les gars, je veux trois volontaires armés de fusil « raptor ». Ensuite vous faites deux groupes composés d'une puissance de feu équivalente et vous vous déployez de chaque côté de la route. C'est ici qu'on neutralisera la garnison quand elle sortira pour aider sa base principale. Si elle ne sort pas, provoquez la ! » Ce déploiement prit en tout une bonne heure. Mike et ses trois volontaires se déplacèrent vers la base. Un de ses hommes, Arthémus, lui indiqua une petite brèche dans le mur situé au sud.
« Qu'est ce qui a causé ce trou d'après vous ? » demanda Mike à Arthémus.
« Une explosion de l'intérieur, regardez le béton a été projeté vers l'extérieur »
« C'est pas un peu facile, chef ? » interrogea Marius.
« Oui, mais on n'a pas trop le choix, on a encore 9 heures pour réussir à entrer. Surveillez-moi ce trou pendant quelque temps. Je vais me rapprocher. » annonça Mike. Ça sent le piège pensa-t- il. Il s'approcha du mur et s'appuya contre celui-ci. Soudain, il entendit des voix venant de l'autre coté du mur.
« C'est quoi qui a fait ce trou ? » demanda la première voix.
« Un bleu qui a saisi sa grenade par la goupille…» répliqua l'autre voix.
« Une seule grenade a fait ce trou ? Tu te moques de moi là ? »
« Non, mais il y avait une caisse de grenade entière. »
« Reprenons notre patrouille, sinon le chef va gueuler. »
Mike soupira. Ce n'était donc pas un piège songea-t-il avec satisfaction. Il regarda discrètement dans le trou : la patrouille s'éloignait. Il fit signe à ses hommes qui le rejoignirent. Derrière le mur ébréché se trouvait le centre de communication. Andrew, le troisième homme lui chuchota à l'oreille :
« Mauvaise nouvelle, chef, l'assaut a été avancé de 4 heures. Il nous reste plus que 5. »
« Et merde ! » marmonna Mike.
La porte du bâtiment n'était pas visible de leur position. Le petit groupe entra aussi discrètement que possible. La porte était à présent visible mais il y avait un problème : elle était verrouillée. Les hommes se déployèrent à proximité. Marius tentait de pirater le système de sécurité, Arthémus surveillait le coté droit, Andrew le coté gauche, et Mike la porte d'entrée au cas où il ferait une mauvaise rencontre. Celle-ci s'ouvrit au bout de 10 minutes. Aucun signe d'ennemis pour le moment. Le commando s'enfonça dans le bâtiment, fusil à l'épaule, prêt à tirer. L'adrénaline commençait à circuler dans leurs veines, et ils devenaient de plus en plus nerveux. S'ils échouaient, les troupes du NOD se feraient laminer. Du bruit dans le couloir venant de gauche les força à s'arrêter. Ils entendirent cinq voix différentes dans ce fameux couloir. Le cÅ“ur de Mike s'arrêta de battre quand il entendit des bruits de pas dans le couloir de droite et derrière lui. Un de ses hommes lui tapota sur l'épaule et lui indiqua une petite porte à 2 mètres. Ils l'ouvrirent rapidement et s'y dissimulèrent. Il s'agissait en fait d'un réduit réservé à l'équipe de nettoyage. J'espère qu'il ne viendront pas faire le ménage maintenant songea Mike. Ils durent attendre une heure que l'agitation dans les couloirs avoisinant se tut. Ils décidèrent enfin de sortir de ce tout petit espace. Plus que 4 heures. Les couloirs étaient calmes et déserts. Ils purent progresser sans peine jusqu'à une autre intersection, où ils firent une pause pour laisser s'éloigner un soldat du GDI. La salle principale de contrôle des communications était au bout de ce couloir derrière une porte verrouillée.
« Ce code est très compliqué, chef » déclara finalement Marius après plusieurs essais infructueux. Il lâcha un affreux juron.
« Comment peut-on ouvrir cette porte ? » demanda Mike.
« Il y a plusieurs méthodes mais aucune ne vous plaira. Premièrement une charge de C-4 bien placée pourrait venir à bout de la serrure, deuxièmement trouver la clé de sécurité qui ouvre cette fichue porte ; on peut aussi frapper et dire qu'on a oublié le code, mais là je vous garantis rien » ajouta Marius avec un sourire ironique.
« Réessaie de pirater ce code encore plusieurs fois, ensuite on avisera. » ordonna Mike.
Marius réessaya et enfin le code céda. A l'intérieur, il y avait quatre hommes qui se retournèrent à l'ouverture de la lourde porte. Les soldats du NOD ne leur laissèrent aucune chance. Les quatre balles sifflèrent silencieusement vers leurs cibles. Le seul bruit audible fut le bruit des corps touchant le sol. Mike et ses coéquipiers entrèrent dans la pièce maculée du sang des soldats du GDI.
« Andrew, ferme-moi cette porte ! » ordonna Mike. Une minute après, elle était de nouveau fermée. Il s'adressa ensuite aux autres hommes du groupe.
« Marius, essaie de me pirater leurs ordinateurs et mets leurs communications hors service. Andrew, reste près de cette porte et surveille-la. Si elle s'ouvre, on est mal. Arthémus et moi on fouille les corps de ces types, on trouvera peut être quelque chose d'utile. » Ils découvrirent deux fusils GAU-3, des chargeurs de 5,56mm, quatre pistolets de 9mm et leurs chargeurs, deux paquets de clopes, et le plus important plusieurs cartes magnétiques. Quelques minutes après, Marius s'adressa à Mike : « Chef, j'arrive pas à me connecter à leur réseaux de communications mais j'ai réussi à me connecter à leur réseau de sécurité. Pour en revenir à leur réseau de communication il me demande d'insérer une clé particulière. Vous ne l'auriez pas trouvée sur un des corps par hasard ? »
Arthémus lui tendit les différentes cartes magnétiques mais aucune ne correspondaient. Marius se remit à taper furieusement sur le clavier quand le crépitement de leur talkie-walkie résonna dans la pièce.
« Chef, ici Donald, je voulais vous prévenir qu'il y a de l'agitation dehors. J'ignore si ils vous ont repéré. Attendez une minute s'il vous plait…non ça va…fausse alerte. Ils doivent juste changer les équipes. Désolé de vous avoir fais peur, chef.»
« Message reçu » Mike poussa un long soupir de soulagement. Tous les hommes présents dans la pièce s'étaient immobilisés comme si le temps s'était arrêté. Il s'écoula encore une heure pendant laquelle la voix seule audible était celle du pauvre Marius qui pestait après les ordinateurs du GDI.
« Chef, j'ai une autre mauvaise nouvelle : le changement d'équipe pour cette salle est prévu dans moins de 2 heures. » lui annonça Marius.
Manqué plus que ça pensa Mike.
« C'est également le temps qui nous reste pour détruire ce centre ! » rappela Mike à ses hommes. Dix minutes avant le début de l'attaque du NOD, un énorme sourire s'afficha sur le visage de Marius. Il avait finalement réussi à pirater les communications du GDI et les avait coupées. Mais son visage changea d'expression devant ce qu'il vit sur l'écran de surveillance :
« Chef, un soldat du GDI a aperçu les douilles de nos armes devant la porte ! On doit le neutraliser ! »
« Non ! On en profite pour quitter les lieux ! Placez les explosifs dans cette pièce et réglez-les sur trente minutes ! Exécution ! » ordonna Mike.
« Chef, plusieurs soldats du GDI se rapprochent de la porte : reste pas là Andrew ! » lança Marius.
« J'arme toujours les explosifs ? » demanda Arthémus.
« Oui, mais pas avec une minuterie, mais avec des détonateurs à distance, le dernier homme vivant appuie sur le détonateur. » déclara Mike. Il prévint l'équipe à l'extérieur de la situation. Ils ne devaient pas quitter leur poste. Le plan restait le même : une fois la garnison éliminée, il rejoindrait les forces principales du NOD pour l'assaut. Le groupe de soldats du GDI ouvrit la porte et se retrouva face au tir précis de Mike et de ses hommes. Quatre hommes du GDI s'écroulèrent dès les premières minutes. Les trois derniers hommes encore vivants battirent en retraite. Ils profitèrent de ce repli pour sortir de la salle. A présent, ils courraient pour sortir du bâtiment. Ils réussirent sans aucun autre problème. Les forces du GDI devaient être occupées ailleurs. Une fois dehors, ils comprirent pourquoi. Ils découvrirent que la garnison était sortie pour soutenir la base principale car la quantité des forces du NOD était considérable. Ils repassèrent par le trou et reprirent leur souffle. Ensuite, Arthémus appuya sur le détonateur et une violente explosion détruisit la salle principale. Les antennes fixées sur le toit du bâtiment se plièrent et tombèrent sous le choc de l'explosion. Les détonations d'armes lourdes et d'armes automatiques se rapprochèrent, les troupes du GDI avait filé droit dans l'embuscade, Mike et ses hommes se rapprochèrent des lieux de l'embuscade pour prêter main forte à son équipe. Les soldats du GDI étaient complètement paniqués et ils tiraient dans tout les sens. Les épaves des tanks et des Humm-vees brûlaient toutes. Les derniers survivants furent rapidement éliminés. Son groupe avait perdu cinq hommes et il y avait trois blessés légers. Au loin, les bruits de la bataille s'intensifiaient. Le radio avait un message pour Mike :
« Changement de plan, chef, on doit faire mouvement vers ce pont situé derrière la base ennemie, on doit empêcher des scientifiques du GDI de s'échapper. On aura des renforts en troupes et en matériel. »
« Quoi comme matériel ? » demanda Mike.
« Six tanks légers, quatre buggys, et des ingénieurs pour établir des bâtiments défensifs comme des tourelles. » déclara le radio.
Le pont en question était situé à trois kilomètres de leur position actuelle. La balade se passa sans problème. Ils arrivèrent au pont en moins d'une heure. Les renforts était déjà là et établissaient les défenses. Ils avait construit des tourelles et creusé des tranchées. Mike avait repéré un site de missile SAM. Mike s'approcha d'un des soldats et demanda :
« Qui commande ici ? »
Le soldat lui indiqua un ingénieur près d'une des tourelles. Mike se dirigea vers cet homme. Il se présenta à l'ingénieur. Il discutèrent pendant quelques minutes lorsque leur conversation fut interrompue par le vrombissement des moteurs d'un Ocra qui survolait leur position. L'engin fit demi-tour et tira ses missiles sur les chars légers avant de rentrer tranquillement à sa base, malgré les tirs de plusieurs roquettes. Le SAM n'avait pas réagit. Il n'était pas activé. Trois tanks avaient était détruits et huit hommes avaient été tués. Plusieurs heures après, le site SAM était mis en action. L'ocra fit un autre passage mais il fut détruit avant d'avoir pu tirer ses missiles. Il s'écrasa en tournoyant vers le sol. Mike localisa un arbre et décida d'y grimper pour observer l'ennemi et l'assaut. Les troupes du GDI étaient totalement submergées mais en faisaient voir de toutes les couleurs aux assaillants. De très nombreuses épaves se consumaient et des cadavres jonchaient le sol par centaines. Mike n'avait jamais vu des soldats résistés avec une telle force et une telle audace. Les chars Mammouths du GDI détruisaient avec une facilité déconcertante les chars légers du NOD mais ils finirent par être détruits par un barrage de missiles tirés par leur véhicule lance-missile, eux même détruit par les LMM du GDI. Une vingtaine de chars moyens chargèrent l'ennemi pour tenter de disperser les troupes du NOD causant d'effroyables pertes du coté du NOD. Des chars furtifs ripostèrent, appuyés par les chars légers. Cette bataille de chars dura pratiquement une demi-heure. Seul un char du GDI survécu, mais il était trop endommagé pour continuer la bataille. Son équipage l'abandonna. Les LMM du GDI ouvrirent à nouveau le feu, cette fois sur un groupe de fantassins, le réduisant à néant.
Mike reporta son attention vers ses lignes et vu un nuage de poussière grossir à vue d'Å“il. Les voilà songea Mike.
Leurs tourelles de défense firent feu sur les unités du GDI qui s'approchaient à grande vitesse. D'abord, des Humm-vees attaquèrent les soldats qui de ne s'étaient pas abrités dans les tranchées. Le groupe perdit ainsi vingt soldats. Les tourelles furent prises sous le tir des tanks moyens qui suivaient les Humm-vees. Une des tourelles vut son canon projeté dans les airs et atterri lourdement sur deux des buggys qui explosèrent. Les deux derniers buggys engagèrent les Humm-vees. La tourelle, des soldats armés de lance-roquettes et les deux chars légers attaquèrent les tanks moyens. Un quart d'heure plus tard, la situation était redevenue calme. Il ne restait plus que la moitié des soldats de départ. Le groupe de Mike n'avait perdu aucun soldat pour sa part. Il ne restait qu'un seul tank. Les buggys étaient en train de brûler à côté des carcasses des Humm-vees. Le perchoir de Mike ne fut pas touché. Les troupes du GDI ne l'avaient pas repéré. Une chance pour lui. Il reporta son attention vers la base ennemie. Les troupes du GDI perdaient du terrain. Les survivants s'étaient regroupés près du centre de communication avancé. Il observa la scène attentivement : des VBT embarquaient des soldats et les LMM pointaient leurs armes droit sur la position de Mike. Merde ! songea Mike en descendant en en courant vers la tranchée la plus proche. Ses hommes ne comprirent pas ce qu'il se passait. Les missiles s'abattirent sur leur position, détruisant la tourelle, le tank léger, et déchiqueta plusieurs soldats. Le tir de barrage dura encore plusieurs minutes qui paraissèrent des heures. Une fois terminée, les soldats se mirent en position : Le GDI fonçait droit sur eux. Les soldats du NOD tentèrent de résister. Ils détruisirent plusieurs VBT et Humm-Vees. Les soldats du NOD étaient tombés en nombre et leur radio était en miette. Plusieurs VBT ouvrirent leurs portes et des soldats du GDI sortirent en masse. Mike sortit de sa cachette et tira. Pourtant, un seul VBT n'engagea pas le combat. Il restait en retrait. Ce qui augmenta la curiosité de Mike. Mais il avait fort à faire pour le moment. Soudain, ce VBT poussa ses moteurs à fond, fonça vers le pont et le traversa. Plusieurs soldats lance-roquettes tirèrent sur lui mais avant qu'ils puissent presser la détente, une rafale d'arme les cloua au sol. Les véhicules du GDI finirent enfin par se taire, faute de munition. Les chauffeurs tentèrent de combattre mais furent rapidement éliminés.
Mike regarda autour de lui : le sol était couvert de cadavres et de douilles. Il était devenu rouge, rouge sang. Seulement quatorze hommes avaient survécu. Il reconnut Andrew, Arthémus mais Marius avait été tué. Les autres éléments de son groupe de départ gisaient quelque part par terre. Il se tourna vers la base : un étrange silence régnait à présent. Il vit le drapeau du GDI flottait au dessus de la base. Celui-ci descendait lentement, pour être remplacé par celui du NOD. Un soupir de soulagement parcourut tous les hommes. Il y eut même des cris de joie.
Soudain, l'air devient chargé d'électricité statique et une étrange lueur bleutée frappa la base au beau milieu du centre de communication avancé. L'onde de choc projeta les survivants du pont par terre. Quand la lueur disparue, la base entière avait disparu. Il ne restait qu'un cratère fumant. Ils ont utilisé leur canon à ion sur eux-mêmes ? s'interrogea Mike. Sans trop savoir pourquoi, le groupe quitta son poste pour voir de plus près ce qu'il s'était passé. Le vrombissement des rotors les força à lever les yeux : des chinooks du NOD se posèrent au milieu des ruines de la base du GDI. Un homme chauve en sortit. Mike le reconnut : c'était Kane lui-même. Il rageait. Puis, son regard se posa sur Mike et ses hommes. Il leur fit signe de s'avancer. À moins de dix mètres, il leur lança :
« Qui commande ici ? »
Mike fit un pas en avant.
« Au rapport immédiatement ! »
Mike raconta tout ce qu'il avait vu, y compris le VBT sur le pont et l'étrange lumière bleutée qui avait frappée la base. Kane parut un peu surpris puis il remonta dans son hélicoptère tout en pensant aux révélations de ce soldat.
« Que faisons-nous maintenant ? » lança Mike à Kane.
« Prenez les chinooks suivants, vous rejoindrez vos anciennes base.» dit-il sans se retourner.
Trois semaines plus tard, Mike avait réintégré son ancienne base. Le NOD et le GDI avaient subi de lourdes pertes dans cette bataille. Coté NOD, 428 hommes manquaient à l'appel, 198 tanks légers avaient été détruits, ainsi que 50 tanks furtifs et 20 lance-missiles et 40 buggys
Le GDI, pour sa part, avait perdu 314 hommes, 60 tanks moyens, 12 tanks mammouths, 25 Humm-vees et VBT.
Malgré les pertes, la guerre été loin d'être terminée. Mike en était sûr. En attendant, il se reposait.
Fan fiction écrite pour Time Of War par Petifred. |
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