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Une île trop paradisiaque

 

Le bruit des vagues venant s'échouer sur le sable fin et chaud, des palmiers à perte de vue, un soleil orange qui inonde cette nuit d'une lumière dorée. Le rêve pour n'importe quel touriste… sauf que je ne suis pas un touriste, je ne suis pas un civil d'ailleurs…. Juste un simple militaire envoyé au front sur cette île. Cela fait maintenant quelques jours que je tiens ce journal, sans but précis, mais ça m'évite au moins de succomber à la pression.
Les ordres étaient simple, et venaient directement de Kane : nous devions tenir cette plage au péril de nos vies. Une mission relativement classique pour un jeune bleu comme moi…. Si seulement j'avais su dans quoi je m'engageais avant d'écrire ceci… si seulement j'avais réfléchi…. Si… de toute façon il est trop tard maintenant.

Nous avons résisté pendant 4 jours aux bombardements successifs du GDI. Après le 2 ème jour, 4 d'entre nous étaient déjà morts sans que l'ennemi n'ait encore foulé le sol de l'île. Au 3 ème , 6 autres succombèrent…. Et 3 le 4 ème . On nous avait prévenu que le GDI était fourbe… mais pas au point de bombarder une île sans laisser la moindre chance aux défenseurs…. Bref, nous n'avons eu d'autre choix que de riposter. La seule DCA dont nous disposions était incapable de toucher un chasseur Orca (sauf coup de chance extrême), mais ne se gênait pas pour abattre leurs bombardiers, beaucoup plus lents et lourds. Au 5 ème jour, le GDI a changé de tactique.

L'alerte fut donnée à l'aube. Une silhouette se dessinait à l'horizon, mais cette foutue brume m'empêchait de voir de quoi il s'agissait. En un instant, j'ai attrapé une paire de jumelle, et j'ai fixé l'horizon. Les contours commençaient à se préciser…. de plus en plus, mais malgré mes efforts, je ne pouvait décrire avec précision ce que je voyais. De toute ma section, j'étais un des meilleurs, mais ma vue me faisait défaut. Un de mes coéquipiers s'écria tout à coup : « une flotte ennemie !! »
Mais bien sur ! Le déclic se fit aussitôt…. Mes genoux se mirent à trembler, la sueur ruisselait sur mon front. Presque au même moment, les batteries des navires se mirent à pivoter, 10°â€¦20°â€¦â€¦ 40°â€¦. Toutes nous faisaient à présent face.

Je ne savais pas quoi redouter le plus : le tir de barrage venant des tourelles, ou le flot de soldats qui allaient rapidement se déverser sur la plage. Les barges de débarquement venaient de toucher l'eau que déjà, les premières détonations se firent entendre. Un sifflement…, un objet fendant l'air à toute vitesse….. suivit d'une détonation assourdissante. L'explosion me projeta quelques mètres en arrière. Lorsque je suis revenu à moi, j'étais allongé à côté de 2 de mes coéquipiers… l'un avait eu beaucoup moins de chance que moi, et était dans un état pitoyable. L'autre avait été traversé par une bonne dizaine de balles. Le combat faisait rage sur la plage. Les explosions se mêlaient aux cris et aux ricochets des balles. Ma jambe avait été apparemment touchée par un débris de pierre et je du me relever non sans peine. Je ramassai machinalement mon arme sur le sol, et prit appui sur le mur. La scène de bataille qui se déroulait au dehors me glaça le sang. L'ennemi débarquait par centaines et occupait à lui tout seul les ¾ de la plage. De temps en temps, une rafale de balles partait dans leur direction… et 1 ou 2 soldats s'effondraient.

Lorsque l'ennemi réussit à atteindre notre premier bunker, j'ai cru que tout espoir était perdu… et je n'avais pas tort. Notre détachement se repliait désormais dans la jungle, tirant de temps en temps une rafale à l'aveuglette. Etant prit au piège et cerné par l'ennemi, il ne me restait plus qu'a attendre. Mais attendre quoi…. Le bunker dans lequel j'étais était coupé de la plage, la seule porte s'était effondrée, et l'ouverture située devant moi surplombait un précipice de plus de 50m. J'ai tout de même décidé de tenter ma chance en sautant. Ce que je fis aussitôt sans me préoccuper de la chute. La chance fut avec moi… du moins au début. Apres avoir dévalé la falaise presque à pic, je suis retombé mollement sur le sable… pour finir encerclé par 4 soldats du GDI.

Et c'est la que j'ai cru ma dernière heure arrivée. Nos supérieurs nous répétaient sans cesse de ne pas avoir de pitié pour le GDI, car eux non plus n'en auraient pas pour nous. Rien n'empêchait donc ces 4 soldats de m'abattre sur le champ. Mais ils ne l'ont pas fait. L'un d'eux m'a relevé et m'a aidé à marcher. L'autre à saisit mon arme et l'a accrochée sur son dos, et les 2 autres ont fermé la marche.
Quelques heures plus tard, les combats avaient apparemment cessés à cause de l'obscurité… je l'espérais du moins, car le contraire aurait signifié que tous mes coéquipiers avaient étés tués ou fait prisonnier.
J'étais seul, et les soldats ennemis n'avaient pas jugés utile de m'attacher. Avec une jambe blessée et sur une île j'aurais éprouvé quelques difficultés pour m'échapper … Un soldat haut gradé, peut être un général, s'avança alors vers moi et me posa quelques questions. Je me doutais qu'il voulait des informations sur mon équipe…. Le nombre de soldats, la position exacte de notre second camp, les armes et munitions qu'ils nous restaient, une estimation des vivres, etc.… mais jamais je n'aurais cru qu'il me demande des informations sur moi, mon grade, la raison pour laquelle je m'étais engagé… le GDI pouvait-il faire preuve d'humanité ? On ne m'avait jamais parlé de ça auparavant…
J'ai tenté de répondre aux questions, bien que je doutais de mes propres réponses, mais je devais aussi faire mon maximum pour ne pas révéler la véritable raison de notre présence sur cette île. Je ne la connaissais d'ailleurs que depuis mon arrivée. Lorsqu'il sembla satisfait, le général (je n'ai d'ailleurs jamais su son rang exact) fit demi-tour et se dirigea vers sa tente.

Apparemment, j'aurais pu m'évader sans problèmes, même en me traînant sur le sol, mais je n'aurais jamais pu regagner le campement dans la jungle. Alors que j'avançais en direction d'un feu de camp dont le reflet des flammes rougeoyantes dansait sur la paroi de la falaise, un soldat du GDI m'interpella. Ne sachant que répondre, j'ai tenté de lui demander pourquoi le GDI tenait à me garder en vie. Le soldat, visiblement un bleu comme moi, me répondit que le GDI ne tuait pas par plaisir. Désarmé et blessé, je ne représentais pas une menace….. désarmé…. ce mot sonna quelques instants dans ma tête. Mon arme devait encore être entreposée dans une de ces tentes…. C'est décidé, je devais mettre fin à cette « hospitalité ».
Maintenant que je suis sous cette pluie torrentielle, à continuer de rédiger ce journal, je regrette d'être parti…. Je n'avais pas encore comprit qui, du Nod ou du GDI, tenait le beau rôle. Mais avant d'être ici, j'ai du commettre la deuxième plus grande erreur de ma vie (la première étant de m'engager dans l'armée)…. m'enfuir.
Les soldats du GDI semblaient visiblement tous occupé à planifier l'assaut contre notre campement et ne prenaient aucune attention à ma petite personne. J'ai donc sauté sur l'occasion pour me créer une attelle provisoire, et plonger dans la première tente vide que je trouvais. Même la chance avait décidé de me pousser à commettre l'irréparable : cette tente servait d'armurerie….

Une arme était une arme, qu'elle appartienne au GDI ou au Nod. Je pris donc celle qui me convenait le plus, un magnifique fusil mitrailleur, qui n'avait apparemment pas encore servi. L'armurerie recelait de bien meilleures armes, mais ma jambe ne pouvait supporter une surcharge de poids…. Etant maintenant armé et capable, ou presque, de me déplacer, je représentais ce que le GDI appelait « une menace »â€¦ il me fallait donc rester discret. J'étais expert en dissimulation, mais ce satané feu de camp projetait l'ombre de chaque soldat sur la falaise, rendant le moindre mouvement perceptible. Je décidai donc de ramper de façon à passer de l'autre côté du feu, ce que je fis sans trop de mal. Il ne restait plus qu'une dizaine de soldats sur la plage, les autres étant partis en reconnaissance. J'étais sur le point de m'abriter quelques instants derrière une dune lorsque le général que j'avais déjà rencontré apparu à quelques mètres, braquant son colt droit sur moi. Les faits était la, j'étais un prisonnier armé tentant de s'enfuir…. Les idées s'entrechoquaient dans ma tête, je ne savais que faire… Allait-il tirer ? Devais-je profiter de l'effet de surprise ? Il fallait agir… agir au plus vite, ne pas attendre qu'il sonne l'alerte….. et c'est ce que j'ai fais. J'ai attrapé une poignée de sable que j'ai jeté sur lui… prenant appui sur ma jambe valide, j'ai plongé droit devant moi pour l'assommer d'un coup bien placé dans la nuque. En un instant, je revêtais ses vêtements et partait en direction de la jungle…

La douleur était un présent moins forte et je pouvais marcher sans trop boiter… ce qui aurait tout de suite attiré l'attention. La jungle n'était plus qu'à 10m… 6m…. 4m….. lorsqu'une rafale de balle passa à quelques centimètres de moi. Je n'avais plus le temps de faire demi-tour, j'ai couru, ou du moins tenté de courir, en espérant que la jungle serait assez dense pour que je puisse échapper au GDI. Une fois à l'abri, j'ai ressorti ma paire de jumelle (je venais de remarquer qu'elle était toujours accrochée à mon coup et presque intacte après une pareille chute) et j'ai tenté de gagner un peu d'altitude. Le premier de nos bunkers était aux mains de l'ennemi, le deuxième devait être à quelques dizaines de mètres, mais je ne pouvais m'aventurer dans une clairière avec une armée entière dans les parages. Je pris donc l'initiative de partir en direction de la colline qui divisait l'île en deux. Il ne me fallut que quelques minutes, jumelles à la main, pour gagner un point d'observation. La vue étant dégagée, j'ai scruté la base ennemie, sans raison…. Espérant voir ce que le GDI préparait peut être. Les jumelles que je possédais étaient un véritable bijou de technologie, truffée de composants électroniques, permettant de voir de nuit comme de jour, … pas comme ces stupides verres dans 2 tubes que les soldats utilisaient lors des précédentes guerres. La première chose que je vis, c'est ce cher général (la encore, je n'ai jamais su si il était général) donnant des ordres à un bataillon du GDI. Ils devaient apparemment me chercher, espérant que je les mène à notre campement…..voila pourquoi je devais rester caché un bout de temps. Pendant quelques temps, j'avais failli perdre de vue notre objectif : bouter le GDI or de l'île. J'étais un soldat du Nod, aux ordres de Kane, je me devais donc d'agir de la sorte. Notre campement était situé juste derrière la colline, de telle sorte à le rendre très difficilement repérable par la mer ou par voie terrestre. Nous devions compter un effectif d'environ 500 hommes. C'est peu pour une guerre, mais assez pour défendre une île. Il me fallait faire encore un choix : tenter de rejoindre le campement et l'avertir de l'assaut imminent du GDI, risquant par la même occasion de révéler notre positionnement… ou assister au massacre sans rien pouvoir faire. C'est décidé, je devais tenter le tout pour le tout.

J'ai laissé tomber mes jumelles, et j'ai couru en dévalant la colline, me faisant frôler par des rafales de balles. Je ne pensais plus à la douleur, il me fallait arriver en bas où la densité de la végétation me garderait hors de vue de l'ennemi. Jusqu'au dernier moment, j'ai vraiment cru pouvoir y arriver… mais cette balle que me toucha en pleine poitrine n'était pas du même avis. J'ai dévalé le reste de la colline pour finir dans un marais ou j'ai perdu connaissance. Lorsque je me suis réveillé, encore complètement sonné, la respiration presque coupée, je fus surpris de voir que cette balle ne m'avait pas blessé. Pourquoi cette chance…. Cette chance qui m'a jusqu'alors gardé en vie…. Pourquoi faisait-elle tout pour que je continue mes erreurs. A l'endroit de l'impact, je sentais bien une douleur, mais il n'y avait aucune trace de sang. Je n'avais pas rêvé pourtant, cette balle était bien réelle… et de fait. Alors que je terminais d'enlever mon uniforme, j'ai constaté que la balle avait terminé sa course droit sur la radio que je portais, au niveau de mon cÅ“ur. A la place, un tas de circuits tombait en miette, découvrant une ecchymose de taille très appréciable.
Je n'avais guère le temps pour m'apitoyer sur mon sort, je devais absolument rejoindre le campement.

Lorsque je suis arrivé à la base, le spectacle qui se dressait devant mes yeux n'était que désolation. Les corps des soldats du Nod étaient tous allongés en ligne, et un soldat du GDI les comptait. L'obélisque situé au milieu du campement s'était effondrée, faisant sauter l'armurerie, et dévastant la zone sur un large périmètre. La majorité des baraquements étaient en feu, et seul quelques-uns de mes coéquipiers semblaient encore en vie. Tous marchaient en file indienne, encerclé par des soldats du GDI. Mais malgré cela, je n'arrivais pas à haïr le GDI… jamais la base n'aurait du exploser lors de l'assaut…ces explosifs devaient empêcher l'ennemi d'approcher, Kane aurait du connaître le risque… ou peut être le connaissait-il ?? J'ai attendu, je ne sais combien de temps, que le GDI reparte vers son campent sur la plage. Il ne restait plus que 4 soldats parmi les ruines…. Et ils ne sont pas restés bien longtemps. Je me suis relevé, j'ai attrapé mon arme neuve, et j'ai dévalé en courrant les 10 derniers mètres de la colline tout en tirant. Deux des soldats sont se sont effondrés, les 2 autres se sont mis à l'abri derrière des caisses en feu. Ils ont bien tenté de riposter mais le feu les aveuglait. J'en ai profité pour les prendre à revers avant même qu'ils n'aient le temps de me voir.

Voila... j'étais maintenant seul dans la base en feu. Que me restait-il à faire ? J'ai ramassé le plus de matériel intact possible et j'ai tout empilé dans un coin. Parmi ce tas se trouvait une radio qui semblait en état de marche (il est vrai qu'elle marchait au moins mieux que la mienne) . J'ai essayé pendant toute la nuit de la faire fonctionner, mais en vain. J'étais sur le point de perdre espoir lorsqu'un léger grésillement se fit entendre, suivit d'une voix hachée. Apres quelques secondes, la fréquence était plus stable, et j'ai fini par comprendre le message : les renforts étaient en route…

J'ai vécu quelques jours dans la forêt, et c'est la que j'ai eu l'idée de commencer ce journal. Lorsque les renforts sont arrivés, j'ai rapidement résumé la situation. Au moins, le GDI n'avait pas trouvé le silo nucléaire souterrain, la « véritable » raison de notre présence sur cette île. D'ici quelques minutes, j'allais partir au combat avec les renforts…
Cependant, il restait un problème… un problème personnel. Je venais de comprendre une chose, le GDI n'a jamais attaqué cette île, c'est nous qui l'avons entraîné ici. Kane nous avait ordonné de rester la pour « distraire » l'ennemi, il savait déjà qu'on ne ferait pas le poids. Oui ! ces explosifs devaient exploser… Notre véritable mission n'était que de servir de cible pour que le Nod puisse ensuite attaquer un GDI affaibli et fatigué. Et dire que jusqu'à maintenant j'ai toujours cru que je tirais sur un ennemi…. Je regrette maintenant ce que j'ai fait, mais il est trop tard.

Fan fiction écrite pour Time Of War par U_lysse.

 
 
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