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Désignation : Robot antichar
Fabricant : Kurikara Robotics (supposition)
Nationalité : Japon
Lieu de production : Usine Impériale de Méchas
Equipement :
- Canons à énergie situés dans les yeux
- Torse rotatif
- Membres entièrement articulés
- Sans équipage (supposition)
- Couvert de motifs patriotiques
Historique :
Personne ne sait comment l'Empire du Soleil Levant a pu garder son étrange armée si longtemps secrète. L'Union Soviétique a souffert la première de cette surprise, lorsque ses frontières furent allègrement piétinées par l'Empire.

Quand l'Empire du Soleil Levant dévoila sa puissance militaire au grand jour, beaucoup de tacticiens soviétiques démissionnèrent par honte, pendant que d'autres furent jetés en prison (ou pire), tous ayant échoué dans la collecte d'informations sur ce nouvel ennemi. Certains s'en défendent, et estiment que le fait de ne pas avoir su prévoir l'émergence de cette armée spécialisée en embuscades, résulte d'une erreur humaine relativement négligeable.
Ceci dit, personne ne sait expliquer comment le Roi Oni a pu être ignoré à ce point par les espions soviétiques, faisant de ce monstre une très mauvaise surprise lors de son arrivée sur le front. Comment une unité aussi saugrenue, qui se moque de plusieurs décennies d'infanterie mécanisée, a pu être développée en toute tranquillité?
La seule raison valable est que les Alliés et l'URSS, tellement occupés à se battre, ont totalement oublié qu'une menace émergeait lentement d'extrême orient, une menace dont le visage n'est autre que celui du Roi Oni.

Les raisons qui ont poussé les ingénieurs militaires japonais a concevoir cet ogre mécanique haut comme 6 étages, sont totalement inconnues. Ses performances sur le terrain sont incroyables, et sa forme surprenante n'est pas uniquement là pour faire peur à l'ennemi ; même si un seul Oni suffit à démoraliser une armée à lui seul. Ses "yeux" sont des canons à énergie qui peuvent transformer un char en une carcasse fondue en quelques secondes.
Hormis ses yeux, le Roi Oni peut se servir à merveille de tout son corps, en utilisant ses bras énormes et ses épaules pour détruire tout ce qui se trouve sur son chemin. Une note rapporte d'ailleurs qu'un Oni face à une division blindée, a purement et simplement chargé la colonne de chars tête baissée. Les tirs d'obus n'atteignirent pas le Roi Oni, son armure blanche déviant les projectiles (son armure semble être à base d'un alliage inconnu à ce jour). Pendant ce temps le Roi Oni piétinait allègrement les chars ennemis, comme s'il s'agissait de jouets pour enfants !
On ne sait actuellement pas si cette unité est pilotée, radio-commandée, ou bien autonome, car aucun Oni n'a pu être abattu et étudié de près. La seule chose dont on est sûr, c'est son potentiel destructeur. Les spécialistes du monde entier supposent qu'il est impossible pour l'Empire du Soleil Levant d'avoir construit plus d'une poignée de ces machines, mais cette théorie laisse de plus en plus de place au doute.
Notes du front :
- Canons oculaires : les blindages ennemis sont ridicules pour le Roi Oni et ses armes à énergie, et l'infanterie antichar ferait preuve d'une inconscience folle en approchant de trop près cette unité, au risque de se faire piétiner ou simplement broyer. En guise de consolation, le Roi Oni semble totalement démuni face aux attaques aériennes.
- Charge du taureau : Le Roi Oni peut charger directement vers les rangs ennemis, détruisant tout et laissant les rares survivants sans aucune chance de s'en tirer. Cette attaque est terriblement destructive, mais rarement utilisée, car il semblerait que le Roi Oni soit obligé de recharger ses batteries après chaque tentative.
- Armure impénétrable : les projectiles actuels semblent totalement inefficaces face au Roi Oni, qui peut endurer bien plus de dommages qu'un tank classique. Tenter de l'arrêter requiert une force d'attaque supérieure aux obus traditionnels.
- Coût prohibitif : il n'y a pratiquement aucune possibilité pour que l'Empire du Soleil Levant ait pu fabriquer des Rois Oni en série. Les coûts de Recherche & Développement ont dû être colossaux à eux seuls, et l'Empire ne peut se payer ce luxe de manière répétée.
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