Désignation : bombardement lourd Fabricant : Shirada Shipworks (supposition) Nationalité : Japon Lieu de production : docks Impériaux
Equipement :
Générateur auto-rechargeable
Éperon et bouclier de défense montés en proue
Chambre de détention / méditation
Fanions et drapeaux cousus à la main, inspirant la foi
Histoire:
Il y a une certaine ironie quant à la puissance destructrice que peut avoir un vaisseau aussi majestueux que le croiseur de classe Shogun. Bien qu'il soit le porte-drapeau de la marine impériale, les ornements qu'il arbore fièrement ne sont là qu'à titre décoratif sur un bateau dont le véritable rôle est le bombardement de positions terrestres, et le combat naval à longue portée. Les forces soviétiques, malheureusement pour elles, n'ont été au courant de ce détail qu'au moment où l'Empire lancé son attaque-surprise contre la côte Nord de la Russie, décimant la plupart des défenses présentes en un clin d'oeil. Le reste du monde sait désormais à quoi s'en tenir.
Les croiseurs Shogun sont les plus gros et plus couteux éléments de la force militaire de l'Empereur, et les plus puissants par bien des aspects. Cependant, parce qu'ils sont souvent lourdement escortés au sein des escadrilles, ils ne nécessitent que très peu de réparations. Leur armement se compose de seulement six canons principaux montés sur deux tourelles, une sur le pont avant, et l'autre sur le pont arrière, permettant au Shogun de compenser sa lenteur à manœuvrer en bénéficiant d'une couverture de tir de 360 degrés. Ceci étant, ils doivent se positionner perpendiculairement à leur cible pour obtenir une puissance de feu complète. Bien que leurs canons ressemblent à ceux qu'on pouvait trouver sur leurs ancêtres, ils tirent désormais des projectiles énergétiques de type inconnu. La déflagration à l'impact dégagerait une température proche de 1000° Celsius, vu l'ampleur des dégâts provoqués, et pour ne rien gâcher, les canons ont une cadence de tir remarquablement élevée.
Bien que les Shogun soient souvent relégués aux dernières lignes des escadrilles impériales, les contacts les plus meurtriers durant le début de la guerre ont eu lieu quand les soviétiques tentèrent de briser les premières lignes pour engager directement les croiseurs. Menacés, les croiseurs firent face à l'armada soviétique composée de Dreadnoughts et de Stingrays, plutôt que d'essayer de fuir. Ils passèrent en super-propulsion tout en activant leur éperon, et se ruèrent dans la flotte russe, laissant des épaves fumantes dans leur sillage. Seul un groupe d'Akulas pu en réchapper, leurs capitaines rendus presque déments par ce qu'ils venaient de vivre. La vidéo qu'ils ramenèrent est encore étudiée de près aujourd'hui, afin de comprendre les mécanismes de la stratégie impériale.
S'il y a une chose certaine concernant les Shoguns, c'est que leur commandement est réservé à des haut-gradés, souvent les plus respectés et les plus sages de la marine impériale. Ce sont des hommes qui ont passé leur vie entière au service de l'Empereur, et sont préparés à se battre pour l'Empire jusqu'à leur dernier souffle. Il est dit que mourir dans le fauteuil du capitaine d'un Shogun est le plus grand honneur possible pour un homme né dans le Japon moderne.
Notes du front:
Canons Shirada : le Shogun est équipé de deux tourelles comportant trois canons chacune. Fonctionnant comme les pièces de 400 mm traditionnelles, leurs projectiles énergétiques causent bien plus de dommages que ces dernières, et sont bien plus précises.
Vitesse d'éperonnage : Les canons étant incapables de verrouiller des cibles trop proches, les capitaines des Shoguns sont toujours prêts à surcharger les moteurs et se ruer sur les vaisseaux qui s'approcheraient de trop près.
Le plus haut standard : Il existe deux types de croiseur Shogun, dont un plus rare réservé aux plus vénérables d'entre tous. Ces forteresses flottantes sont reconnaissables à leurs oriflammes, et sont encore plus puissants que les modèles de série.
Le support de l'armada : le code strict et respecté de la marine impériale oblige tous les éléments la constituant à opérer de manière quasi-symbiotique, clé de leur survie. C'est pourquoi le Shogun n'a aucune défense anti-aérienne, ce qui peut être perçu aussi bien comme une spécialisation absolue qu'une faiblesse flagrante.
