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Un jour de novembre

 

L'histoire comme on la rapporte dans les livres est souvent légèrement différentes des faits réels. Aujourd'hui, le monde est en pleine transformation, provoquée par le Tibérium, et peu de gens se souviennent du conflit qui déchira l'Europe. Il vit l'avènement du GDI, la prise de contrôle du NOD par son chef, Kane, des pays « débris » de l'ex URSS. La guerre fait de nouveau rage sur Terre mais certains ont déjà connu ses horreurs, notamment un vétéran des forces alliées. Le Capitaine Harris maintenant à la retraite, vit dans son Angleterre natale et voit aujourd'hui le paysage changé au fil des saisons, même si l'hiver ralentit le processus. Ce jour de novembre, le Capitaine faisait sa promenade quotidienne avec un vieil ami. Ils se rappelaient cette époque et tout particulièrement un grand combat qui devait signer le tournant de la guerre. C'était novembre, il faisait froid.

Le froid, pire ennemi du soldat Allié après ces satanés Yaks qui tournent au-dessus de votre tête. Le froid et cette envie perpétuelle de se laisser aller et de dormir, jusqu â€˜à ce qu'un tank vous rappelle où vous êtes et ce que l'on vous a ordonné de faire : retenir les « Rouges » loin de la base. La base, mais qu'avait-elle de si spéciale cette foutue base pour que le Commandement veuille la protéger, au point de nous envoyer toujours plus de … tanks Légers ! Les Soviétiques ne cessaient de multiplier leurs attaques à grand coup de tanks Lourds et notre usine ne produisait pour l'instant que ces futiles tanks Légers. Certes nous tenions, mais pour combien de temps ?
Mais qu'avait donc cette base de plus que les autres, à part cette étrange structure cylindrique qui clignotait de partout et qui émettait un doux ronronnement ? Les ingénieurs avaient utilisé la plupart des crédits, difficilement gagnés grâce à notre unique collecteur, à construire des centrales, des centrales et encore des centrales ! Pourquoi faire ? Ce qu'il nous fallait c'est un deuxième canon AA pour faire taire ces Yaks et une plate-forme de réparation pour donner une seconde vie à nos trois tanks Moyens restant.
On disait qu'un jeune Commandant allait de victoire en victoire sur le front grec. Si seulement il pouvait venir nous filer un coup de main ici, dans cette plaine de Pologne où l'on ne pouvait que grelotter de froid et attendre un nouvel assaut. Cela faisait presque deux semaines que nous tenions notre position, le Capitaine était mort il y avait trois nuits, et le Sergent semblait complètement perdu au milieu des cadavres qui jonchaient le sol. A chaque nouvel obus qui passaient, il devenait plus pâle qu'au précédent, à un tel point qu'il paraissait plus mort que ceux déjà tombés sous les balles ennemies. Comment ce type tout juste sorti de l'école pouvait nous sortir de là alors qu'une nouvelle attaque se préparait !
En effet, on pouvait déjà entendre le vrombissement des avions qui se rapprochaient et notre canon AA qui commençait à pivoter pour tenter de descendre un voire deux moustiques avant qu'ils n'aient le temps de trop nous piquer. Le Sergent se mit soudain à hurler pour nous ordonner de nous coucher, les rafales de mitrailleuses des Yaks commençaient à balayer le sol en quête de victimes. Une dizaine de soldats étaient morts dans le premier passage des avions mais notre AA avait abattu un agresseur. Soudain, la tourelle de l'entrée se mit à cracher des flammes dans un tonnerre assourdissant. Les Soviets envoyaient leurs blindés pour tenter une nouvelle percée. Déjà nos derniers tanks moyens se mettaient en position pour les accueillir alors que les Légers se préparaient à sortir au devant des monstres soviétiques. L'assaillant avait perdu deux blindés quand la tourelle explosa, projetant des éclats de métal dans tous les sens et blessant les soldats tout proches. A ce moment là, on se retrouvait dans une très mauvaise situation, nos seules défenses consistaient maintenant à trois Moyens et huit Légers, non sept en fait car le huitième venait d'être détruit par un obus ennemi.
Les obus sifflaient dans l'air mais curieusement, nous faisions plus de dégâts que l'assaillant. Alors que l'assaut semblait contre toutes attentes maîtrisé, les équipages des blindés soviétiques semblaient moins hardis qu'à l'accoutumer, l'ombre de la défaite se fit de nouveau menaçante. Une brume opaque était descendue sur la plaine et on ne distinguait que difficilement les troupes adverses. Seulement, on pouvait tout de même discerner la forme de plusieurs blindés de grande taille, armés d'énormes canons jumeaux de 120mm mais surtout des terribles racks de missiles dévastateurs, qui s'avançaient lentement vers la base. Un tank Moyen commença à ouvrir le feu sur ses mastodontes d'acier. Il atteignit sa cible du premier coup mais quatre lueurs, ainsi que quatre détonations, suivirent son tir et le transformèrent en un tas de débris en feu. Deux Mammouths avaient ouvert le feu sur lui avec une précision chirurgicale.
A ce moment là, un officier de transmission arriva pour nous ordonner de tenir encore dix minutes, on nous annonçait une surprise préparée spécialement pour les Soviétiques. Seulement, les dix minutes semblaient à ce moment même une éternité. Entre les Yaks, les tanks et les Chinooks qui apportaient leur lot de fantassins, les dix minutes étaient une promesse intenable. Alors que le canon AA ne cessait de cracher des obus en l'air, un hélicoptère se posa à une centaine de mètres de notre position. Le Sergent réussit à nous crier de nous tenir prêts à ouvrir le feu, le premier soldat sortit de la carlingue. La porte de la soute s'ouvrit et un déluge de feu s'abattit sur ceux qui tentèrent de mettre un pied dehors. Un autre Yak avait descendu trois nouveaux soldats avant de se faire avoir à son tour. Un soldat munit de son lance-roquettes s'extirpa du tas de cadavres, se mit en place, visa et tira sur le chinook, arrêtant par le même coup le flot de soldat qui en sortait. Au même moment, un Mammouth avait franchi le périmètre de la base. Le soldat se retourna pour tirer sur le blindé, quand celui-ci fit pivoter sa tourelle et cracha deux missiles qui déchiquetèrent le malheureux. La porte de l'usine d'armement s'ouvrit pour faire sortir un nouveau Léger. Aussitôt sorti, aussitôt détruit. Le Mammouth ne l'avait pas raté non plus. Il restait pour nous défendre un Moyen et deux Légers. Les Soviétiques venaient de faire sauter le AA et plus rien ne pouvait les arrêter. Rien à part le curieux bâtiment clignotant. Le ronronnement se fit plus fort alors que toutes les lumières des bâtiments faiblissaient. Le bâtiment venait d'être activé. Une lueur bleu électrique en sortait et après quelques secondes, un éclair jaillit et un Apache apparût au travers d'un disque bleu, puis un autre et encore un. Un escadron complet d'hélicoptères d'assaut venait d'apparaître comme par enchantement suivi par deux bataillons de tanks Moyens qui apparurent chacun sur un flanc de l'armada soviétique, la prenant en tenaille. Pris par surprise, les Lourds rouges ne tardèrent pas à être balayés par nos blindés et nos hélicoptères. Les Mammouths commencèrent à se retirer, pourchasser par une meute d'Apaches. Un appareil fut détruit avant que la poursuite ne s'achève. Les missiles des mastodontes sont d'une implacabilité féroce et ne laissent que peut de chance aux assaillants, quels qu'ils soient. Finalement trois Mammouth purent s'échapper, emmenant avec eux cette vision d'une armée qui pouvait apparaître dans votre dos sans que vous ne l'ayez préalablement repérée. Les Yaks partirent d'eux-mêmes, certainement rappelés par prévention. D'où sortaient ces chars et ces hélicoptères ? Ce fameux bâtiment valait-il vraiment tous ces morts ? Toujours est-il que la construction, ou plutôt la reconstruction de la base avait commencé. Malgré de lourdes pertes, tant matérielles qu'humaines, le moral était revenu après cette brillante victoire. On nous a appris par courrier que le front progressait de plus en plus vers Moscou et que l'Europe était en voie de libération. Cependant, beaucoup restait à faire. Les Alliés venaient de créer, par le biais de l'ONU un Groupe de Défense International visant à protéger la paix. Encore fallait-il que la paix soit effective.
Un VCM venait d'être,  « téléporté » et déployé pour accélérer les travaux. Ces engins une fois en place se transforme en immense bâtiment, le Chantier de Construction, qui nous permet de poser les fondations de nos bases. Avec deux Chantiers, nous serons plus vite complètement opérationnels. Lorsque la deuxième raffinerie fut terminée, le collecteur se mit immédiatement en quête du minerai si précieux et indispensable aux opérations militaires. Tout se passait normalement, lorsqu'un message parvint à notre Commandant. La base soviétique d'où avait été lancée l'attaque n'était autre qu'une base stratégique abritant un complexe scientifique. Un espion avait été envoyé en reconnaissance pour infiltrer le Centre de Commandement russe. Mais il n'a pu transmettre qu'une simple photo d'un prototype d'arme avant d'être probablement dévoré par un des terribles chiens d'attaques de l'ennemi. Chaque chef de peloton a eut droit à sa photo représentant cette arme : une boule noire soutenue par des piliers métalliques qui forment comme un nÅ“ud autour. Nul ne savait à quoi elle pouvait servir mais tous savaient qu'il fallait la détruire, ordre prioritaire. Ainsi, un vaste plan d'assaut su la base fut mis en place afin de porter une attaque meurtrière sur le bastion soviétique.
Un groupe devait libérer un fleuve tout proche de la base afin de permettre à la 5 e Flotte de le remonter pour qu'elle puisse tout réduire en cendre grâce à la puissance de feu incomparable des Croiseurs. Un autre était chargé de démolir la base marine qui défendait le fleuve au niveau du centre de recherche et empêcher ainsi toute attaque des sous-marins ennemis. Notre groupe quant à lui, devait tout bonnement prendre la base d'assaut avant l'arrivée des Croiseurs afin de s'assurer que rien d'utile n'était perdu. En gros, nous étions là pour récupérer toutes informations relatives à l'arme avant que la Marine n'efface toute trace de notre passage à grand coup de canons de 200. Cette mission semblait suicidaire. On nous avait pourtant assuré que la base serait hors tension, qu'une… civile devait s'occuper des centrales. Très rassurant en effet. En vue de l'attaque, la base ne cessait de croître. L'étrange bâtiment clignotant qui nous avait probablement sauvés était sous bonne garde et les ingénieurs ne cessaient de rentrer et de sortir, en vue certainement de l'utiliser de nouveau. Ce qui était déjà beaucoup plus rassurant. Un avion espion ennemi avait été abattu la veille de l'opération. Rien de bon en perspective si les Soviétiques se doutaient de quelque chose.
Après une nuit agitée, tout était près pour le jour J. Tout excepté notre Sergent qui fut remplacé par un nouveau. C'était un homme de grande taille, les cheveux clairs et aux yeux bruns. Le Sergent Shepard semblait sûr de lui et tout à fait apte à commander une unité au combat. Il avait été, paraît-il, recommandé par Von Esling lui-même. Malgré qu'il préférait travailler seul, il n'en restait pas moins un soldat exceptionnel très capable de commander un régiment entier. De toute façon, il n'avait pas vraiment le choix. Le commandement de l'unité lui avait été imposé par nos Généraux afin de le mettre à l'épreuve en vue de lui confier une tâche beaucoup plus importante. La base était en effervescence depuis l'aube. Les usines avaient tourné toute la nuit pour produire des blindés. De nouvelles divisions avaient été produites pour renforcer les troupes et la base ressemblait maintenant un immense parking pour chars.
Les hélicoptères commençaient à faire tourner les pales de leur rotor l'alarme retentit dans la base. Des bombardiers soviétiques venaient d'être repérés. Ils étaient accompagnés de Migs pour les escorter, notre plan d'action devait avoir été compris par l'ennemi, qui voulait maintenant nous retarder. Déjà les chasseurs ouvraient le feu sur les appareils au sol quand les canons AA se mirent en action. Des hélicoptères étaient en flamme et des Migs tombaient comme des boules de feu. Seulement, les bombardiers avançaient toujours et se rapprochaient encore de la base et des centrales. Ils voulaient couper le courant et nous empêcher d'utiliser notre nouvelle arme. Il ne fallait pas être une lumière pour se rendre compte que nous devions notre salut à cette arme et qu'elle devait consommer une quantité phénoménale d'énergie vu le nombre incroyablement élevé de centrale. Les canons AA crachaient des obus à grande cadence et les chasseurs faisaient un nouveau passage. Il en restait encore une dizaine et les bombardiers étaient presque à porté des centrales. Toute la base était dehors et on courait dans tous les sens sans savoir vraiment quoi faire. C'est à ce moment là que Shepard fonça jusqu'à un tank Moyen et fit signe aux équipages de faire de même et de sortir le plus vite possible pour sauver ce qui pouvait l'être. Les blindés se mirent en mouvement et commencèrent à quitter la base, suivis de prêt par les pièces d'artillerie mobiles. Un puis deux canons AA explosèrent sous les coups des missiles des chasseurs qui subissaient de lourdes pertes. On nous ordonna de monter dans les VBT pour évacuer à notre tour. C'est à ce moment là que la première bombe éventra la caserne la plus proche des centrales. Il restait des hommes à l'intérieur et certains sortirent en courant, complètement enflammés. Une nouvelle déflagration retentit à quelques secondes d'intervalle avec la première. Cette fois ci, c'était une centrale qui explosa. Les lumières s'éteignirent un cours instant. Le temps était compté. Une fois le courant coupé, non seulement notre arme serait inefficace, mais pire encore, les défenses anti-aériennes deviendraient inopérantes.
Les blindés étaient maintenant tous sortis et arrêtés plus loin dans la plaine. Notre attaque semblait compromise. Les canons AA se concentraient maintenant sur les bombardiers, le Migs tous abattus. Mais il était trop tard pour les bombardiers. Les centrales explosaient les une après les autres et l'arme avait cessé de clignoter. Il restait tout de même suffisamment d'électricité pour fournir aux canons la puissance nécessaire à leur fonctionnement. Les bombardiers furent rapidement détruits mais le mal était fait. Cette attaque montrait bien notre impuissance face aux assauts aériens ennemis. Notre force de frappe terrestre éprouvait déjà les pires difficultés à contenir les blindés soviétiques. Nous venions de prendre un coup dur dans les dents et notre opération semblait commencée bien mal. Nous n'avions plus l'appui des hélicoptères et notre nouvelle arme était désactivée. Mais au moins, Shepard avait prit une excellente initiative et avait conduit tous les chars en sûreté. Quelques heures après cette attaque, un Ranger nous rejoignit dans la plaine. Un soldat surprit de nous trouver là, descendit et se présenta au Commandant de la base. Il apportait un message du haut commandement. Nous devions nous mettre en marche vers la base soviétique au plus vite car la flotte se préparait à entrer dans le chenal du fleuve dès que la voie serait ouverte. Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous partîmes sur-le-champ en direction de la « Forteresse Rouge » comme nous l'avions appelée. Maintenant que notre opération avait été découverte, il nous fallait être prudent, on nous attendait.

Pendant ce temps, aux abords de la base soviétique, une ombre s'approchait sans bruit, ces colts 45 au poing. Ce n'était pas un soldat Allié, mais un de ses éléments les plus efficaces. La civile Tanya avait déjà rendu de nombreux services dans la lutte contre l'envahisseur soviétique. Elle avait notamment libéré le plus grand scientifique Allié, Albert Einstein, prisonnier de l'ennemi dans une de leur base reculée ou encore fait sauter des ponts pour empêcher tout renfort dans une zone tenue jusque là par l'ennemi. Elle avait cette fois ci reçu l'ordre de détruire les centrales électriques de la base scientifique, objectif de la grande opération lancée par les Alliés. Par cette action, elle devait permettre une prise de contrôle rapide et minimiser les pertes. Mais la chose ne semblait pas aussi facile que le Commandement Allié le prévoyait. La base était très bien gardée, jalonnée de patrouilles escortées par des chiens d'attaque, véritables machines à tuer. Tanya maniait néanmoins le colt comme personne. Pour elle, c'était « une balle, un mort ». C'était un tireur d'exception qui ne manquait que rarement sa cible.
Elle approchait du premier mirador quand une patrouille, alertée par son chien, se détourna de son chemin de Ronde et se dirigea vers le mirador. Le repli semblait inévitable. Tanya se contenta de se plaquer contre le mur d'enceinte de la et se prépara à faire feu. Il n'y avait que deux hommes et un berger allemand. Il fallait faire vite. Une fois la patrouille éliminée, elle devrait cacher les corps avant le passage d'une autre. Le premier soldat tomba, un trou dans le front. Le deuxième se figea, tout comme le chien, et s'écroula lourdement, face contre terre. L'animal se rua à l'attaque, bondit, et s'écrasa à son tour sur le sol. Tanya avait fait mouche par trois fois, pratiquement sans aucun bruit. Elle entreprit de camoufler les corps lorsqu'une balle siffla près de son oreille. Un groupe de soldat venait de la repérer et déjà l'alarme retentit dans la base. Elle sortit ses armes et tira. Deux hommes s'effondrèrent. Les autres ouvrirent aussitôt le feu sur l'intrus. Malgré un surnombre soviétique, la partie était loin d'être gagnée. Tanya abattit encore deux soldats quand un Hind surgit de la base et fonça vers elle. Cette fois, c'était terminé. Ses pistolets ne faisaient pas le poids face à la mitrailleuse lourde placée sous le nez de l'appareil. Sa mission était un échec. Elle fut capturée et placée en détention dans le centre de recherche de la base.

Le groupe chargé de sécuriser les rives du fleuve eut plus de chance. Des soldats furent débarqués par un transport amphibie au sud de la petite base soviétique qui contrôlait la zone. A peine furent-ils tous sortis, qu'un sous-marin le torpilla et l'envoya par le fond. Les bases marines étaient nombreuses dans la région mais la plus importante devait être détruite par un autre groupe dans le cadre de l'opération. Un VCM aurait dû être envoyé en renfort pour établir une base de soutient mais la zone était pour l'instant trop dangereuse, du fait de la présence de sous-marins, pour se permettre de risquer de perdre un tel véhicule. Il fallait détruire les sites SAM pour permettre aux hélicoptères de venir donner un coup de main et apporter un Véhicule de Construction. Le groupe était séparé de la base par une épaisse forêt de conifères qui formait un immense mur noir devant eux. Malgré le ciel chargé de nuages épais, le satellite avait réussi à repérer deux défenses anti-aériennes dans une clairière, mais sans grande précision. Le chef de section décida de scinder le groupe en deux pour permettre de couvrir plus de terrain et de multiplier les chances de trouver la fameuse clairière. Alors que le groupe Alpha s'enfonçait de plus en plus dans les bois, et après deux heures de marches sans croiser âme qui vive, la radio crachota une assistance était demandée. Le reste de la section venait de trouver la clairière et rencontrait une forte résistance. Un plan d'attaque fut immédiatement mis au point, une prise à revers des défenseurs du site semblait la meilleure façon de prendre l'avantage. Le groupe Alpha se précipita vers les coordonnées transmises par l'officier de liaison. Une fois sur place, une scène de carnage s'offrit aux yeux des soldats Alliés. Les Soviétiques possédaient des lance-flammes d'une efficacité redoutable. Tellement redoutable qu'ils avaient tendances à brûler amis comme ennemis. Les membres du groupe Bêta se repliaient ou mourraient par le feu ou par les balles de l'infanterie. Les Russes commençaient à sabrer le Champagne lorsqu'un coup de feu retentit dans leur dos et qu'un des leurs, armé d'un lance-flammes, explosa. Pris en sandwich, les défenseurs ne combattirent plus très longtemps et la zone fut sous contrôle Allié. Les pertes furent tout de même énormes et un sentiment de profond soulagement monta dans le cÅ“ur des soldats qui gardait l'image d'un mur de feu devant les yeux. La mission était bien partie. Une fois les deux SAM détruits Le chef d'unité appela le centre des opérations de notre base. Le contingent d'hélicoptères, qui étaient en route lors de la deuxième attaque soviétique et qui nous avait permis de garder espoir alors que les autres appareils avaient été décimés, était maintenant parti pour mettre à mal les défenses de la petite base rouge. Des chinooks les accompagnaient. Ils apportaient des ingénieurs pour tenter de capturer le chantier de construction, en priorité, la caserne ou encore l'usine d'armement. Une telle capture permettrait de produire les armes de l'ennemi, comme les destructeurs lance-V2. Si le temps le permettait, une base marine serait déployée et une chasse au sous-marin serait organisée.
Une fois les deux groupes, ou plutôt ce qu'il en restait, rassemblés, la section se rapprocha de la base ennemie. Le seul moyen d'y entrer était de passer devant deux tours lance-flammes et une énorme bobine de Tesla ou d'emprunter la voie des airs, comme aujourd'hui. Le vrombissement des hélicoptères se faisait de plus en plus fort. Les sirènes de la base retentirent et la confusion gagna les personnes présentes qui n'avaient pas été mises au courant de la destruction des SAM. L'hélicoptère de tête décocha deux missiles qui allèrent pulvériser une des tours lance-flammes. L'escadron complet survolait maintenant la base et tirait des missiles dans tous les sens. Le courant fut soudain coupé lorsqu'un appareil, touché par une roquette, s'écrasa sur une centrale électrique. A ce moment là, le groupe d'assaut fonça vers l'entrée, en même temps que les Chinooks approchaient. Le premier appareil se posa au milieu des tirs. Les Soviétiques ne lâchaient rien malgré les pertes qu'ils avaient déjà subis. Ils s'étaient retranchés dans le dôme radar et le chantier de construction et tenaient leur position. Les Chinooks se vidaient de leurs occupants, des soldats sortant devant les précieux mais néanmoins fragiles ingénieurs. Un, puis deux ingénieurs pénétrèrent dans l'usine déjà endommagée et en prirent le contrôle. Un autre entra dans la caserne qui fut immédiatement sous contrôle Allié. Mais le principal, le chantier de construction était encore tenu par l'ennemi et le temps passait, jouant contre les forces d'attaques. La base devait tomber pour éviter toute contre attaque russe quand leur base marine principale serait attaquée.
Après une heure et demie de combat, les forces soviétiques retranchées dans le dôme et le chantier se rendirent, à bout de souffle et d'espoir. En fait de force, ils n'étaient plus que sept, et l'enjeu leur paraissait moins important que leur propre vie. Un ingénieur pris le contrôle de chacun des bâtiments. La base était maintenant aux mains des Alliés. La joie commençait à remplir le cÅ“ur des combattants quand l'ingénieur chargé du dôme sortit en courant. Les ordinateurs soviétiques révélaient qu'un « chien de capitaliste » avait tenté de pénétré dans l'enceinte du complexe scientifique et qu'il, ou plutôt qu'elle avait été faite prisonnier. Il fallait prévenir les divisions en route pour le complexe que les défenses seraient certainement renforcées et non désactivées. Seul problème, l'officier de liaison était mort, sa radio était détruite. Un messager fut envoyé à bord d'un Chinook pour tenter de prévenir le gros des troupes alors que des explosions retentissaient sur le fleuve. Les Contre-Torpilleurs du convoi maritime ouvraient la voie au Croiseur à grand coup de grenades sous-marines. La flotte avait commencé à remonter le fleuve.

Le fleuve, il coulait tout près de l'énorme complexe scientifique qui lui était visible de loin. Notre section avait été chargée de partir en éclaireur. Shepard semblait très calme. Nous avions longtemps discuté durant le trajet. Il rêvait de faire carrière dans l'armée et semblait bien parti pour. Il avait reçu de nombreuses décorations pour faits d'arme, notamment lors des combats en Allemagne et le siège de Berlin. Il était aujourd'hui au commandement de notre section. La base semblait calme, de la fumée s'échappait des bâtiments et les patrouilles effectuaient des allé et retour sans montrer un signe d'inquiétude. Certes leur deuxième assaut avait été un échec mais ils semblaient confiants. Nous l'étions moins. Où était l'agent envoyé par le Haut Commandement. Soudain, des Hinds s'élevèrent dans les cieux et prirent la direction du sud. Un filet noir montait de cette direction. La base marine était en flammes, la flotte devait être en train de la pilonner. Il fallait prendre une décision et agir. Si on ne se dépêchait pas, toutes informations sur l'arme secrète soviétique seraient perdues et le Commandement avait insisté pour que nous le lui en ramenions. Le sort du conflit pouvait se jouer ici. Nous devions récupérer la technologie de l'ennemi, l'empêcher de l'utiliser et la retourner contre lui. Pour le moment, nul ne savait qu'elle était le pouvoir de cette arme. Personne, excepté Von Esling, son aide de camp Stavros et le Professeur Einstein mais on ne l'apprit que plus tard. Nous devions découvrir par la suite ses effets.
Nos blindés approchaient maintenant de la base. Il était temps de voir si la civile avait coupé le courant ou si comme on l'attendait, elle n'avait pas fait le poids. L'artillerie s'était mise en place à bonne distance de la base et attendait confirmation pour ouvrir le feu. A ce moment là, des blindés soviétiques montrèrent le bout de leur canon et prirent la direction des pièces de soutien. Quelques Moyens les attaquèrent par la droite mais un d'eux passa trop près de la base. Un son de charge électrique se fit entendre. Les radios hurlaient au blindé de se retirer au plus vite jusqu'à ce qu'un arc électrique se forme entre le char et l'une des bobines de Tesla qui défendaient la base. Des cris retentirent dans le canal radio et le blindé explosa sous la puissance de la décharge électrostatique. Des blindés Lourds avaient atteint les Artilleries qui elles avaient reçu l'ordre de tout mettre en miettes. Leur cadence était trop lente et les chars avançaient toujours. Les Artilleries commencèrent à reculer mais elle était peu rapide et peu maniable. Bientôt trois d'entre elles furent détruites. Nos Moyens engagèrent le combat pour les couvrir et des obus volaient dans tous les sens. L'artillerie se repositionna pour attaquer les défenses mêmes de la base. Les premiers projectiles tombèrent sur une tourelle lance-flammes, qui en explosant, projeta du feu autour d'elle et brûla les quelques malheureux soldats qui se trouvaient à côté. Aucun membre de l'infanterie n'avait encore bougé. Tous contemplaient cette bataille de blindés et le déluge d'acier qui tombait sur l'entrée du complexe ennemi. Jusqu'au moment ou l'ennemi sortit en force pour contrer l'offensive. Des grenadiers commençaient déjà de tenter de toucher nos chars. L'ordre fut donner de lancer toutes les forces dans la bataille. Quelques Rangers vinrent porter de sales coups à l'infanterie adverse, pendant que d'autres sautaient sur les mines qui grouillaient sur le sol. Bientôt, ce fut le chaos. Des explosions retentissaient à chaque coin du champ de bataille. Personne ne pouvait dire qui allait l'emporter tant les combats étaient intenses. Les Croiseurs n'étaient toujours pas arriver. Le fleuve devait être infesté de sous-marins qu'il fallait détruire avant de pouvoir avancer. Le Sergent Shepard, après la destruction d'une bobine de Tesla de l'entrée décida de tenter une percée pour pénétrer dans la base. Dans l'agitation qui régnait, les chances de se faufiler avec un petit groupe étaient bonnes. Aussi, il nous ordonna de nous bouger et de foncer vers l'entrée mais nous fûmes couper dans notre élan. Une sirène retentit dans la base. Une intense lumière apparut, venant de l'enceinte même du complexe. L'arme de l'ennemi venait d'être activée. Un groupe de tanks Mammouth sortit alors pour gagner le champ de bataille. Aussitôt, des Moyens et des Légers foncèrent pour les intercepter. Ils ouvrirent le feu sur les monstres soviétique qui furent englober dans un nuage de feu et de fumée. Et là, le cauchemar commença. Les Mammouths n'avaient subi aucun dégât mais émettaient une légère lueur rouge. L'arme des Soviétiques n'avait rien à voir avec une bombe atomique ou un quelconque moyen offensif. C'était un dispositif permettant de rendre les choses invulnérables. Les pilotes des tanks Moyens n'eurent pas le temps de faire demi-tour que les Mammouths les transformèrent en carcasses d'acier fumant. D'autres tentèrent de faire opposition, mais le résultat fut tout aussi catastrophique. La bataille semblait définitivement tourner à l'avantage de l'ennemi.
Malgré tout, il fallait continuer la mission. Shepard nous rappela à l'ordre et nous poussa à avancer. Si nous pouvions pénétrer la base, voler le plus d'informations possibles sur cette arme d'un genre nouveau, la mission aurait été moins catastrophique qu'à l'instant présent. Notre groupe comptait quatorze soldats. Nous avions deux lance-roquettes un médecin nous accompagnait. Nous arrivions devant la base. Il n'y avait plus de tourelle lance-flammes mais une bobine tenait encore la position. Deux roquettes furent tirée sur elle mais une décharge foudroya net un de nos camarades qui fut réduit en cendres. Le pied métallique était salement abîmé et le poids de l'ensemble le fit plier et casser. Le premier obstacle avait finalement été facilement enjambé. Nous étions maintenant à l'intérieur de la base. Elle semblait déserte. A croire que tout le monde était dehors. Soudain, un soldat armé d'un lance-flammes sortit et nous attaqua. Mais seul, il fut vite mis hors d'état. Nous progressions toujours dans l'enceinte à la recherche de l'arme, quand nous tombâmes nez à nez avec un étrange bâtiment. C'était celui de la photographie et il était raccordé directement aux centrales avancées qui se trouvaient à côtés. Les centrales, elles étaient donc intactes, même pas une égratignure. L'agent envoyé par Von Esling avait lamentablement échoué dans sa mission. Shepard décida alors de se diriger vers le centre de recherche lui-même. Il expliqua qu'il fallait sauver l'agent qui devait être retenu prisonnier dans le centre pour interrogatoire. Il me confia le commandement à contre cÅ“ur et me pria de poursuivre la mission par tous les moyens. Il disparut dans l'entrée sombre du centre, nous laissant à douze pour inspecter la base. Nous nous dirigions vers le Chantier de Construction quand un groupe de Mitrailleurs nous tomba dessus. Ils étaient deux fois plus nombreux que nous et nous bloquaient l'accès au Chantier. Nous échangèrent des coups de feu, cachés derrière des caisses près de l'Usine d'Armement. Trois de mes hommes tombèrent et le médecin ne savait plus ou donner de la tête. Nos adversaires n'avaient perdu qu'un des leurs quand quatre d'entre eux s'écroulèrent. Shepard et la civile venaient de leur tirer dessus et les avaient tués. La civile semblait très adroite armes à la main. Elle descendit encore cinq soldats. La chance avait tourné et nous reprenions le dessus. Bientôt, tous les Soviétiques furent éliminer. Nous fîmes alors la connaissance de Tanya Adams, jeune femme aux cheveux noirs et aux yeux verts. Elle portait un treillis gris et un débardeur noir. Ses holsters contenaient chacun un colt 45 qui avaient déjà bien servi. Elle semblait maintenant pressée de tous faire sauter mais Shepard lui fit comprendre que le moment était mal choisi et que de toute façon, cela ne servait plus à rien. Les Croiseurs n'allaient plus tarder et les défenses de la base étaient détruites. Le groupe fut alors à nouveau diviser en deux. Shepard pris le commandement du premier et partis avec Tanya vers le centre de recherche pour mettre la main sur des plans. Mon groupe entra dans le Chantier de Construction dans le même but. Après une demi-heure de recherche, Shepard et Tanya nous rejoignirent avec des plans sous le bras. Il était temps de sortir de là. Nous coururent vers la sortie en veillant bien à nos arrières et une fois de retour sur le champ de bataille, nous furent tous abasourdis. Même si les Mammouths avaient finalement été détruits, nos forces avaient été fortement mises à mal. Des carcasses de chars fumaient partout, l'artillerie s'était tue les Soviétiques menaient une chasse aux blindés et aux soldats égarés. Nous en faisions parties. Deux Lourds ennemis nous avaient repérés et fonçaient vers nous. Nous n'avions plus de roquette et rien ne semblait en mesure de nous aider. Rien à part la Marine qui venait d'arriver et qui commençait à arroser la base ennemie. Du béton volait dans tous les sens et le blindé devant nous explosa à une centaine de mètres de notre position. Les Croiseurs avaient mis le temps à arriver mais une fois là, rien ne pouvait plus les arrêter. Quelques Hinds tentèrent de les attaquer mais les Contre-Torpilleurs les calmèrent rapidement. La victoire nous était finalement attribuée par KO sur notre adversaire. Un Chinook vînt nous chercher pour nous conduire au camp de base.
Durant le trajet, nous apprîmes que la base maritime n'avait finalement pas posé trop de problème et qu'une base avancée avait été déployée à l'embouchure du fleuve. La zone était sous contrôle. On nous parla également des victoires sur d'autres fronts, menées toujours par le brillant Commandant qui venait de libérer la Grèce du joug Soviétique. Ce mois de novembre touchait à sa fin d'une bien belle manière.

Vous connaissez la suite. Tous les livres d'histoires la racontent. Les Alliés remportèrent la victoire et l'URSS finit par disparaître. Aujourd'hui, c'est le GDI et le NOD qui s'affrontent à l'aube d'une nouvelle aire. Harris et son ami, le Général Shepard finissent maintenant leur promenade. Ce dernier doit s'envoler pour les Etats-Unis pour rencontrer les membres du Conseil de Sécurité et défendre sa place et son organisation. Mais là, c'est une autre histoire qui commence.

Fan fiction écrite pour Time Of War par Romano88.

 
 
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