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Nouvelle...
Le sergent Kaplan rangea son P44 dans son holster .Un QG de la GLA avait été « vidé » quelques minutes plus tôt, et il avait besoin de se calmer. On n'avait pas encore déploré de victimes américaines ou civiles, mais d'après les informations, deux casques bleus européens venus en défense avaient été tués. Un troisième était encore dans un état critique.
Il sortit un cigare-des vrais-qu'il avait déniché sur le corps d'un supérieur, deux jours plus tôt. Il n'eut pas a l ‘ allumer : un hum-wee s'arrêta pour le rapatrier sur le QG.
A son arrivée, on l'informa que son supérieur n'avait pu rentrer, les lignes de communications ayant été bloquées.
Regagnant ses quartiers, qu'on avait installé dans une école encore préservée par les avions de l' USS Toward, il repensa a sa femme et a son fils. Il se demanda quand il pourrait les revoir, et si il le pourrait ; la situation sur la zone n'était pas favorable et les marines devait perdre, jours après jours, les précieux mètres qu'ils avaient gagné au début du conflit. Perdu dans ses pensées, il n'entendit pas le vrombissement de l' AURORA décoller sur la piste de fortune aménagée a 200 mètres.
Soudain, on frappa a sa porte. C'était le soldat Powell.
Il lui annonça que le colonel Burton avait été retardé par des tirs de bombardiers amis et qu' il lui fallait immédiatement recevoir de nouveaux ordres au QG.
Il se souleva douloureusement : les combat de la nuit précédente l'avait extenué.
De retour aux QG, on le mis en contact avec cet agent de la CIA , Starling. Il n'aimait pas ces types, sans expériences, qui lui dictaient sa manière de faire.
Ce bureaucrate lui ordonna de se constituer une équipe pour une mission de la plus haute importance : Sa mission était d'infiltrer un camps d'entraînement de la GLA , situé loin derrière les lignes ennemies.
Il devait être parachuté d'un AC130 avec 5 hommes a 30000 pieds et se retrouver sur la zone de départ, a deux kilomètres du camps d'entraînement. Apres cela, déposer une charge en uranium appauvri devrait suffire a balayer les constructions de bois. C'était une mission a haut risque, il le savait.
Apres quoi, il se sentit le besoin d'écrire a sa famille. Il ne pouvait pas leur parler de cette opération. Et il savait que si il émettait une opinion négative vis a vis du conflit, sa lettre ne passerait pas. « Maudite censure. »
Le soir, son équipe avait été formée et briefée.
Il avait pris un démolisseur, Mc douglas « un vrai fou », pensa t'il.
Un sniper, harrison. « il ne craint pas la mort vu qu ‘il n' a plus de famille »
Pour le reste deux fusiliers et un grenadier, Wilson, qui, fraîchement arrivé, ne connaissait rien de l'ampleur du conflit.
Dans l'avion, les dernières infos.
On donne les plans, le GPS.
Et on largue les soldats.
Kaplan déploya son parachute à 2000 pieds , et tomba lourdement sur le sol. Restait a trouver le point de départ.
Au bout d'une heure de marche, il retrouva ses coéquipiers, cachés dans le bush.
Le camp ennemi était en vue. Dans 5 minutes, la nuit pleuvrait les coups, pensa-t-il.
Il vit sa femme, comme dans un rêve.
Positionné aux abords du bosquet, Harrison tira deux fois, et le corps sans vie du terroriste glissa sourdement dans la boue. Wilson et les deux tireurs étaient positionnés. Il força sans peine la porte de la réserve a gaz, et plaqua le détonateur sur la réserve.
Entra Wilson, affolé.
« Ils arrivent. »
Kaplan pensa une dernière fois à sa femme, son fils, et arma son fusil. La nuit va être chaude.
Fan fiction écrite pour Time Of War par Yann Piot. |
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