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Désignation : Drone anti véhicule.
Fabricant : Bureau de design Kazminov
Nation d'origine : U.R.S.S.
Production de masse : Usine à chars soviétique
Matériel fourni :
- Pinces de démantelement en iridium plein (4)
- Rayon de stase Zmeika
- Chassis aluminium en nid d'abeilles
Parmi toutes les unités de l'Armée, si il y a bien une unité qui porte bien son nom, c'est bien le drone de terreur. Pour un commandant allié, cet arachnide robotisée inspire une crainte inversément proportionelle à sa taille. Le bruit métallique, maintenant familier, de ses petites pattes foulant le sol du champ de bataille peut à lui seul paralyser un peloton entier de fantassins.
Chaque malheureux tente de rejoindre rapidement un abri avant que le clair de lune ne se réfléchisse sur la carcasse métallique de cet engin. Cette vision est bien souvent la dernière pour les nombreux soldats tombés sous ses crocs. Pour les équipages de véhicules, c'est un cauchemard! Le bruit de leurs moteurs couvrent bien souvent le petit grincement sinistre des drones de terreur, ce qui leur permet de s'approcher discrètement des véhicules ennemis... La tension dans les équipages est extrême et pesante... Serait-ce de la terreur ?
La crainte qu'inspire ce drone de la terreur est loin d'être dénuée de sens. Développés à l'origine comme unité rapide de reconnaissance (domaine dans lequel il excelle), les commandants soviets ont vite compris l'intérêt de ces petits véhicues.
Les premiers prototypes furent affublés de mitrailleuses et de rampes lance-missiles. Cependant, la place limitée pour les munitions dans le petit chassis du drone de terreur et son incapacité à compenser le recul dû au tir de projectiles ne permirent pas de venir à bout de ce projet. Par contre, ces idées ne furent pas abandonnées et la plupart de celles-ci furent récupérées pour créer l'unités KDB-5 Sickle (Mygale).
Afin de conserver les avantages de tout le développement qui fut mené à son sujet, les ingénieurs soviétiques ont affublé cet engin de griffes en iridium. Ces griffes, actionnées par de puissants pouces d'acier renforcés sur chacune des jambes du drone. Ces mandibules ultra-solides permettent au drone de creuser et ce rapidement de multiples trous dans n'importe quel blindage, détruisant le véhicule et son équipage de l'intérieur et le rendant bon pour la casse en quelques instants. Ce petit engin peut également percer de jolis trous dans les cages thoraciques des unités pédestres ennemies.
Cependant, deux problèmes persistent.
Le premier provient du blindage ultra-léger du drone qui lui permet de terroriser rapidement une section ennemie, cela ne lui permet pas de résister aux armes légères. Pour parer à cela, les designers soviets l'ont équipé d'un rayon electro-statique de marque Zmeika qui lui permet d'immobiliser à distance toute unité hostile. La portée de ce rayon étant supérieure à la plupart des portées des armes légères, cela lui permet de ne pas être exposer aux ripostes, tout en terrorisant l'ennemi.
Le second problème est un peu plus complexe. Les créateurs de cet engin ont très vite réalisé que le drone devait être munis de multiples capteurs et d'une grande capacités de calcul pour permettre de détecter très rapidement le point faible d'un blindage afin de s'y engouffrer sans s'exposer au tir ennemi. Le vaste réseau de neurones électroniques qui fut conçu pour cela se révéla très compliqué à programmer et son développement stagna très longtemps. Au moment où on s'y attendait le moins, le jeune Konstantin Belusov trouva la solution. Il proposa de remplacer le programme de programmation neuronal par une interface directement reliée à un cerveau humain. Confiant en sa solution, il se porta volontaire pour tenter l'expérience.
Ce fut un succés, le nouveau système de programmation des drones permit d'atteindre un taux de rapidité de destruction 94 % plus important que les drones précédemment programmés; tout en augmentant son taux de survie. Après son interaction avec les drones, Belousov commenca à montrer des signes de maladie mentale. Il tomba rapidement dans la folie et fut finalement arrêté dans les couloirs du métro alors qu'il attaquait les passant avec un aiguillon à bétail.
Même si certains commandants disent à haute voix que sa démence découle de sa relation particulière avec les drones de combat, la cause officielle de sa démence demeure le stress. Le Bureau de la Robotique a d'ailleurs refusé de répondre aux questions portant sur la poursuite de la programmation des drones par des cerveaux humains.
Note du front :
- Reconnaissance rapide : Le drone fut initialement conçu comme unité de reconnaissance et cet objectif fut parfaitement atteint. Leur vitesse de déplacement permet d'explorer rapidement le champs de bataille et son efficacité contre les véhicules ou l'infanterie ennemie peut facilement donner un avantage en début de bataille. Cependant, le blindage très léger de ce drones les rend vulnérables aux armes légères.
- Creuser, Creuser... Les drones de terreur peuvent attaquer véhicules et soldats ennemis avec leurs griffes ultra-performantes. Elles lui permettent de percer le blindage des véhicules et d'avoir accés rapidement à toute l'électronique embarquée et y causer des dégâts irrémédiables. Une fois qu'un drone est dans un véhicule, seul les équipes de réparation casernées dans les usines de production de véhicules japonaises ou alliées (port, aéroport, usine chars), peuvent encore sauver le véhicule. La grue soviétique a le même effet. Contre l'infanterie, les résultas de ces griffes d'aciers ne sont... pas très jolis à voir.
- Rester immobile. Le faisceau de stase dont est équipé le drone de terreur lui permet d'immobiliser un véhicule. Il n'est pas rare de voir tout un groupe de drones forcer à l'arrêt une colonne de véhicules. Cependant, cette capacité secondaire empêche le déplacement du véhicule ennemi mais non pas l'utilisation de son arme, c'est à ce moment là que la portée importante du faisceau prend toute son importance.
- Vulnérable contre l'aviation. Ni les griffes d'acier, ni le rayon electro statique ne sont en mesure d'affecter une unité aérienne. Les drones de terreur doivent éviter à tous prix de croiser des aéronefs ou alors de vite trouver un endroit de repli... et pourquoi pas dans un véhicule ennemi?
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