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Désignation : Unité d’infiltration
Lieu d’entraînement : inconnu
Lieu de production : Caserne
Equipement :
• Costume de grande marque
• Equipement de plongée avec bouteilles d’oxygène
• Kit de déguisement rapide
• Porte feuille rempli de billets
• Shaker pour cocktail
Histoire
Dans un endroit tenu secret, quelque part en mer Méditerranée.
Rapport de Brian McMann, numéro 147
La première fois que j’ai rencontré Gordon Hughes, c’était dans une taverne enfumée pas très loin du port de Hambourg, où les marins se retrouvaient pour boire. Mes vêtements très colorés faisaient un contraste énorme avec ceux des pêcheurs, sombres et sales. Les marins jetaient un oeil sur moi de temps en temps, comme si j’avais quelque chose de suspect. Hughes s’était fondu dans la population, apparaissant comme un marin ayant passé toute sa vie dans la mer du Nord. Il ajusta son chapeau, laissant dépasser quelques cheveux grisonnants. Il me dit avec un accent germanique : « Vous n’auriez pas réussi avec ma méthode de travail. Vous vous faites trop remarquer ! »
Hughes est un espion à la retraite ayant volé les plus grands secrets Soviets et récemment ceux de l’Empire du Soleil Levant. En maître du déguisement, c’est lui qui a choisi l’endroit de notre rencontre avec une fausse identité et une apparence trompeuse.

Maîtres incontestés du déguisement, les espions Alliés sont des vétérans dont la loyauté ne fait aucun doute.
Nous avons dû arrêter notre discussion en Allemagne pour nous retrouver quelques temps après en Thaïlande, à Phuket. Il commande un café et des pâtisseries, avec son accent français ce coup ci. Quand je lui fais des remarques sur son costume de lin blanc et des apparences européennes, il me répond que paraître inaperçu ne veut pas forcément dire être pareil que les autres.
GH : C’est important d’être ce que les gens veulent voir, ici c’est des Européens en bonne santé et d’éventuels journalistes.
BM : Très coûteux comme pratique.
GH : Je ne viens pas ici pour chercher les secrets de la fille de l’hôtel, plutôt ceux gardés par nos ennemis et quelques francs suffisent ici.
BM : Quel genre de gadgets utilisez vous ?
GH : Aucun, tout ça n’est que dans les films. J’utilise simplement mon cerveau. La psychologie et la persuasion font beaucoup. Certaines personnes sont très simples à berner, d’autres un peu moins mais ce n’est qu’une question d’entraînement. Le plus dur étant… Les animaux comme les ours Soviets !
J’aurais voulu continuer pour connaître sa distinction entre les humains et les animaux, mais la réaction qu’il a eue m’en a dissuadé.

L’image de l’espion tenant un Martini d’une main et une superbe femme d’une autre sont complètement vraies, mais hors des bases ennemies.
BM : Que serait-il arrivé si vous aviez été capturé ?
GH : Nous avons tous une dose de poison sur nous, mais au début de ma carrière je ne sais pas si je l’aurais utilisé. C’était avant que je n’entende des histoires à propos de ceux qui ne l’ont pas prise. (Il but un peu avant de continuer). Si j’étais capturé maintenant, je n’hésiterais pas.
BM : Il n’y a aucune raison de vous capturer maintenant, n’est-ce pas ?
GH : Effectivement, aucune !
BM : Alors pourquoi portez vous ces costumes ?
Je sentis un parfum venant de derrière moi, et en me retournant, je vis une superbe femme. Hughes me dit : « Excusez moi, j’ai un rendez vous très important. » et partit.
GH : Au revoir monsieur McMann !
La femme me lança « Dasvidania ! »
Notes du front
- Déguisé : Des années d’entraînement font des espions des surdoués du changement d’apparence. Ils peuvent se changer en unité amie comme ennemie et ainsi se frayer un chemin dans les bases adverses sans se faire repérer. Les commandants attentifs cependant pourront faire feu sur une unité s’ils ont un doute.
- Sabotage ! Les espions peuvent voler les ressources ennemies ou couper le courant d’une base, mais aussi couper les productions d’unités ou en technologie.
- Money money money : Tradition chez les espions : avoir de l’argent sur soi. En très grande quantité, surtout des devises des pays en guerre ! Ceci leur servira au cours d’une bataille à soudoyer les unités ennemies. Ceci n’est qu’un plus, car ils sauront déjà persuader psychologiquement les fantassins ou équipiers de char à rejoindre sa cause.
- Ne nourrissez pas les animaux : Les espions ne portent pas d’arme et sont donc vulnérables aux attaques, surtout face à un ours de guerre soviétique ou un chien d’attaque allié. Ces deux animaux ont reçu un entraînement spécifique pour s’occuper des espions d’une façon définitive mais peu élégante.
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