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Rachat de studios : EA reconnait son tort |
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Ce vendredi se tenait le jour de clôture du DICE Summit à Las Vegas. A cette occasion, John Riccitiello, CEO d'Electronic Arts, a pris la parole pour une conférence consacrée au "futur du divertissement multimédia". C'est un passage de cette conférence qui a attiré l'attention de la presse en ligne.
En effet, en parlant de la diminution du nombre d'éditeurs dans le domaine du jeux vidéo, il a reconnu que bon nombre de rachat de petits créateurs par EA n'avaient pas portés de très bon fruits. Il cite les exemples de Bullfrog (Peter Molyneux, a créé Populous), de Origin Systems (Série Ultima, Wing Commander)... et de Westwood.
"We at EA blew it" a-t-il déclaré, qu'on pourrait traduire par "nous, à EA, avons fait foirer ça". Il reconnait que l'idée d'avoir une grande société avec un mode de fonctionnement pour tout le monde ne fonctionne pas. Plus que ça, il déclare que "le modèle Command & Conquer ne marche pas. Si vous pensez que vous allez racheter un développeur et mettre votre nom dessus... vous faites une sérieuse erreur."
En guise de solution, John Riccitiello a cité plusieurs exemples de rachats réussis, comme celui de Maxis (intégré mais pas "complètement mêlé à la société"), ou, chez la concurrence, celui de Blizzard. Pour lui, ces développeurs restent des sortes de "cité-états" au milieu des grandes sociétés à qui ils appartiennent.
FAS
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