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. : [N]ews du 31/01/2011 à 22:54 : .
 
[ToWFic] Chapitres 61 : Les marches de l'enfer

Quelques jours après une édition non négligeable des deux derniers chapitres voici un nouvel épisode qui marque le début d'un nouvel acte. Je ne vous en dis pas plus, vous allez deviner progressivement quelle sera l'idée de cette nouvelle partie de la fanfic.

Si vous êtes gentils peut être que j'en dirai un peu plus


Acte V : D'un monde à l'autre

Chapitre 61 : Les marches de l'enfer


Allemagne de l’est, 1950

L’hiver étendait ses bras sur les forêts ancestrales de Germanie, enveloppant nature et bêtes dans une étreinte glaciale. Des flocons dansaient au gré des bourrasques et venaient recouvrir les immenses chênes d’un manteau neigeux. Quelques rares créatures diurnes venaient affronter ce froid, écureuils en quête de noisettes enterrées qu’ils ne trouveraient jamais ou renards solitaires flairant de vieilles pistes. Au loin un grondement retentit et un cerf leva sa gueule pour humer l’air, il ne dut sa survie que grâce à son prodigieux instinct. D’un bond il quittait une piste aussitôt traversée par plusieurs camions.
Des bâches maculées du signe du marteau et de la faucille protégeaient les multiples occupants des vents hivernaux. La frontière ne se trouvait qu’à une centaine de kilomètres et ils pouvaient à tout moment se retrouver face à l’ennemi. Au loin des nuages d’un noir absolu recouvraient l’horizon, spectacle sinistre que le chauffeur prenait soin de ne pas regarder.
Quelques jours plus tôt une bombe atomique avait rasé Berlin.

Les soviétiques avaient tiré les premiers. Sous ordre de Staline l’armée rouge avait plongé la moitié est de la cité dans un blocus total, l’idée était de montrer aux anciens alliés l’opposition de la mère Russie à toute création d’un état d’Allemagne de l’Ouest. Aidés par leurs alliés français et anglais les américains avaient répondu par un pont aérien. Cela avait duré des mois, des mois pendant lesquelles des avions avaient approvisionné les deux millions de Berlinois de l’ouest. Chaque jour les officiers de l’armée rouge voyaient ces immenses cargos atterrir et décoller, véritable provocation à leur toute puissance.
Un jour un gradé n’avait plus supporté de voir son honneur bafoué et avait commis l’irréparable. A quelques minutes de l’atterrissage de l’un de ces immenses transporteurs l’ordre avait était donné de tirer et en un instant une pluie de balle s’était abattue sur le pilote et sa cargaison. Sa trajectoire déviée par la destruction de son aile droite le cargo s’était écrasé dans un immeuble bordant cette piste construite en plein centre ville. Des centaines de vie avaient été perdues en un instant, quelques jours plus tard des millions d’autres les avaient rejointes.
L’Union Soviétique avait acquis la bombe nucléaire l’été précédent et ils n’avaient pas attendu de comprendre les événements de Berlin pour en faire usage. D’ouest en est la Terre s’était couverte d’explosions nucléaires, tuant en quelques heures d’avantage que toutes les balles de la seconde guerre mondiale. Rapidement les deux ennemis s’étaient mutuellement privés de leurs armes de destruction massive et la troisième guerre mondiale avait véritablement commencé.

Le convoi de troupe rejoignait la plus grande base de l’Union Soviétique de la région. A plusieurs reprises un camion manqua de peu de quitter la route, sa conduite rendue dangereuse par une vitesse excessive. A l’intérieur du véhicule central la tension grandissait, les soldats de l’armée rouge étaient plongés dans un mutisme qui n’avait rien de naturel. Un étranger se trouvait parmi eux et sa présence semait le trouble, certains auraient payé cher pour se trouver dans un autre camion tandis que d’autres caressaient leurs armes d’un geste sans équivoque.
Le visage dissimulé par la capuche de son manteau l’inconnu attendait, le regard perdu dans la contemplation du sol, indifférent à l’attention dont il était l’objet. Il baissa les yeux et s’assura qu’il tenait toujours son sac fermement sur ses genoux. Du bout des doigts il caressa le tissu, sans s’émouvoir du frisson de terreur que cela fit naître à l’homme qui lui faisait face.
Il releva alors la tête et par l’une des déchirures de la bâche il put voir l’entrée de la base de l’armée rouge. D’immenses structures où s’entremêlaient des anneaux d’acier surplombaient les portes du camp soviétique, un éclair naquit au sommet de l’une d’entre elles mais le convoi put entrer sans encombre. Partout des hommes se préparaient à repartir au combat. Rares étaient-ceux qui n’avaient pas déjà subi l’épreuve du feu, dans cette guerre ou dans une autre. Ils avaient tous perdu au moins un proche dans l’affrontement atomique qui avait succédé au blocus de Berlin. Polonais, roumains, hongrois, ils ne se battaient pas pour leur nation mais pour une idéologie qui avait mené leur monde au bord du gouffre. Ils ne se battaient désormais plus que pour venger une famille qu’ils ne tarderaient pas à rejoindre dans l’au-delà.
Le camion bifurqua et ils pénétrèrent dans un immense hangar où étaient stationnés des dizaines de blindés. Sans un mot les soldats quittèrent les uns après l’autre l’arrière du véhicule, suivis par l’étranger qui tenait toujours son sac d’une main ferme. Formant un cercle autour de lui l’escouade se mit en route et ils rejoignirent l’air libre.
Quelques regards assassins se posèrent sur lui quand il leva les yeux sur les silhouettes de Kirovs qui se dressaient sur l’horizon. Leur capitaine leur intima de garder leur calme et ajouta d’une voix parfaitement audible qu’il ne quitterait de toute façon pas cette base en vie. La menace de mort ne parvint pas à ébranler le mystérieux étranger qui suivit son escorte jusqu’au quartier général, sans manifester la moindre crainte.

Le commandant de la base attendait assis derrière son bureau, le visage déformé par la colère. Il invita l’officier et son prisonnier à entrer d’un geste brusque de la main et attendit que la porte fût refermée pour prendre la parole.
« Soldat Grotsky, qu’est ce que c’est que ce bordel ? Vous et votre compagnie aviez pour ordre de patrouiller jusqu’à la tombée de la nuit et vous voici déjà de retour. Vous avez arrêté un paysan et vous pensez que c’est un putain de capitaliste, c’est pour cette raison que vous avez lâchement abandonné votre poste ? »
L’officier blêmît et du retrouver le contrôle de sa respiration avant de répondre.
« Je n’ai pas mis fin à ma patrouille sans raison camarade Cherdenko, je vous l’assure. Cet homme est venu à notre rencontre, il avait quelque chose dans son sac, quelque chose qu’il voulait vous montrer mon commandant. »
Cherdenko retrouva soudain son calme, il connaissait Grotsky, c’était un bon soldat qui ne rechignait pas à la tâche et l’homme qui l’accompagnait l’intriguait au plus haut point. Son manteau était un bel ouvrage, trop pour être celui d’un simple paysan. A travers cette sombre capuche il devinait un regard perçant qui le dévisageait sans la moindre crainte.
« Très bien, qu’il me montre ce qu’il a dans ce sac. »
L’homme obéit sans un mot et s’approcha du bureau, il y déposa la sacoche qu’il ouvrit d’un geste sec. Le commandant se leva d’un bond et manqua de peu de perdre l’équilibre, une expression de terreur absolue sur le visage.
« Camarade Staline ! Qu’avez-vous fait ?! »
Privée de son corps la tête du dictateur observait le commandant de ses yeux dénués de toute vie, les lèvres bleuie déformées par une souffrance absolue. Sa mort avait été pénible.
« Mon commandant, regardez le bien, regardez sa peau.
- Sa peau est toute grisâtre Grotsky, ce fils de putain a tué notre maître !
- Pourquoi ne pas vous assurer vous-même de sa prétendue mort ? »
Cherdenko leva un regard hagard vers l’inconnu, comme surpris par le fait qu’il puisse s’exprimer. Il le dévisagea longuement avant d’acquiescer d’un hochement de tête frénétique.
« Envoyez un télégramme à Moscou, dites leur que nous avons eu des informations contradictoires sur la possible mort du camarade Staline et que nous attendons un démenti. »
Grotsky quitta la pièce et laissa son commandant seul avec le mystérieux étranger. Ses lèvres le brûlaient de questions qu’il désirait lui poser mais il n’osait pas, terrifié à l’idée de ce qu’il pourrait lui répondre.
« Dans quelques minutes vous recevrez la confirmation que Staline est en vie, vous vous rendrez alors compte que le visage qui vous fait face est celui d’un homme de quatre-vingt dix ans alors que le camarade Staline n’en a en réalité que soixante-dix.
- Quoi ? Mais qu’est ce que vous me racontez ? »
Quelques instants plus tard Grotsky était de retour.
« Le camarade Staline est en vie commandant, et il aimerait savoir d’où venaient ces rumeurs. »
Les yeux de Cherdenko s’agrandirent, allant du trophée macabre à cet homme toujours dissimulé derrière sa capuche.
« Mais alors ?
- Il avait une arme sur lui mon commandant. »

Sans demander l’autorisation de son supérieur Grotsky s’approcha du bureau et y déposa un pistolet. L’engin était un véritable bijou de technologie, une arme de tueur d’élite, équipée d’une visée laser d’une précision extrême.
« Jamais je n’ai vu une telle arme, où l’a-t-il obtenue ? »
L’inconnu prit alors de nouveau la parole.
« Imaginez que les Alliés gagnent cette guerre grâce à une technologie supérieure à la nôtre, qu’ils repoussent l’armée rouge jusqu’aux portes de Moscou et qu’ils assassinent notre camarade Staline. Imaginez que ce qu’il reste de troupes lance une dernière offensive sur l’une des bases secrètes des Alliés et y trouvent leur arme absolue, une machine capable de vous faire voyager à travers le temps.
Vous élaborez alors un plan pour retourner dans le passé et détruire cette fameuse base où se trouve l’homme responsable de notre défaite. Comment convaincriez-vous les soldats de l’armée rouge que vous rencontrerez de la véracité de votre histoire ? »
L’inconnu se tut et laissa Cherdenko mesurer ses paroles, son regard allant de la tête de Staline au pistolet. La peur quittait peu à peu ses traits, remplacée par une lueur de compréhension, soudainement conscient du pouvoir unique qu’il avait entre les mains.

« Quel est votre nom cher ami ? » demanda-t-il alors d’une voix cordiale.
L’inconnu enleva sa capuche et découvrit un visage élégant, le crâne parfaitement chauve et une barbe taillée avec soin. Un mince sourire étira alors ses lèvres.
« Mon nom est Joseph Kane, mais appelez moi Kane. »



Yssan


  . : [N]ews connexes : .

- [ToWFic] Chapitres 59 et 60 édités !
- Bonne année 2011!!
- ToWFic - Chapitre 60 : Nouvelle ère

 


. : [V]os commentaires : .
 
01/02/2011 à 00:58
    Wiwip

 
Je suis en amour
 
01/02/2011 à 15:49
    Geantvert

 
"D’ouest en est la Terre s’était couverte d’explosions nucléaires, tuant en quelques heures d’avantage que toutes les balles de la seconde guerre mondiale."

=> Quelle Deuxième Guerre mondiale ? Dans Alerte Rouge, il n'y en a jamais eu puisqu'Hitler a été éliminé par Einstein. Tu peux dire dans ce cas qu'il y a eu plus de morts que dans la Grande Guerre (et oui, pas de "Première Guerre mondiale" sans "Deuxième Guerre mondiale").
J'ajoute que les points cardinaux prennent des majuscules (c'est un détail, certes).
Bonne idée de faire le raccord entre tous les épisodes de la saga AR, via Staline et Kane pour le 1, les Kirovs pour le 2 et le 3, et Cherdenko pour le 3
Edité le 01/02/2011 à 15:50
 
03/02/2011 à 20:08
    Vosseler

 
Exquis meme si ca se dit pas trop pour ca
 
 


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