|
LE DEBARQUEMENT D’ESTONIE
Base du GDI Ã Helsinki, en Finlande
Dans la salle de briefing, tout le monde était impatient. Le général
Salomon était assis à son bureau, feuilletant des dossiers tout
en jetant de temps en temps des coups d’œils circulaires dans toute
la salle. Tout à coup, l’écran géant au mur sud de
la salle s’alluma et on put voir l’image d’un soldat dans
son uniforme jaune, avec un vaisseau derrière.
« Le commandant Thompson est arrivé. Il sera au briefing dans
5 minutes ! »
Quelques minutes plus tard, le commandant Thompson entra dans la salle de briefing,
enleva son manteau en cuir et le posa sur le dos d’une chaise avant de
s’asseoir. Le général Salomon commença alors son
briefing.
« Bien. Si vous êtes réunis ici, c’est parce que le
Nod va trop loin. La confrérie a dépassé les limites. Avec
ce fou de Kane à sa tête, le Nod possède des territoires
partout dans le monde… Maintenant, nous allons contre-attaquer. Contre-attaquer,
ce n’est pas envoyer un commando sur une petite base. C’est préparer
et mettre sur pied de minutieuses opérations visant à détruire
la confrérie. L’Europe est un des continents ou le Nod est de plus
en plus présent. Le GQ principal du Nod se trouve en Bosnie-Herzégovine.
On ne peut pas envoyer directement plusieurs bataillons ou armées là -bas,
car la Bosnie est l’un des nombreux territoires du Nod et est entourée
de pays biens défendus par le Nod. Nous devrons donc déloger le
Nod, pays par pays, de ce continent, avant de l’en éradiquer des
autres ! Le commandant Thompson s’est porté volontaire pour mener
la bataille en Europe. C’est maintenant lui le chef des opérations
et c’est lui qui décide de tout ce qui se passe pendant ces opérations.
Je vais vous présenter la première opération de contre-attaque.
Nous avons trouvé un pays dirigé par le Nod qui n’est pas
très bien défendu et qui est facilement pénétrable.
Notre choix a été porté sur l’Estonie. De notre base
en Finlande, nous pouvons envoyer des hovercrafts débarquer sur les plages
Estoniennes. Il y aura plusieurs envois de renforts, chacun étant séparé
du précédent de quelques dizaines de minutes. Lorsque vous, soldats,
débarquerez sur les plages, il y aura des batteries de lances-missiles
qui pourraient gêner la construction de votre base. C’est pour cela
que le commandant Carter, de la marine, s’est porté volontaire
pour détruire ces batteries pendant votre débarquement et la construction
de votre base. Un fois que vous aurez quitté la plage, le commandant
Carter et ses navires de guerres ne pourront plus rien pour vous. Vos objectifs
sont de construire une base et d’éliminer toutes les unités
du Nod dans le secteur. Une fois cette mission terminée, je vous contacterais.
Maintenant, il est l’heure de monter dans les hovercrafts. Ah, oui, j’oubliais
: le premier hovercraft sera chargé d’un VCM et de 6 mitrailleurs,
le deuxième de 2 tanks, le troisième de 9 mitrailleurs et le quatrième
d’un tank. Bonne chance. Je dois maintenant partir. Les hovercrafts partent
dans 15 minutes. »
Le commandant Thompson se leva et ordonna à son équipe de le
suivre.
Les hovercrafts étaient prêts, les hommes, les tanks et le VCM
dedans. Un gradé donna un coup de sifflet et les premier hovercraft partit
en direction de l’Estonie, avec à son bord le commandant Thompson.
Après une dizaine de minutes, les côtes furent en vue. Puis un
bâtiment de guerre se découvrit. Le hovercraft se rapprochait des
côtes et le navire tira deux missiles. Ils allèrent s’écraser
sur une batterie de lance-missiles. Le hovercraft s’arrêta et les
hommes purent en descendre. Les batteries étant occupées Ã
essayer de détruire le navire, la base pouvait être construite
en toute sécurité. Erwan Thompson alluma sa radio et contacta
le conducteur du VCM. " Déployez le VCM et construisez-moi une centrale
électrique." Pendant que Erwan Thompson envoyait ce message, deux
unités ennemies s’approchèrent du VCM. Thompson se retourna
et tira. Les tirs touchèrent une unité ennemie, la blessant mortellement.
L’autre s’était cachée derrière des arbres.
Des mitrailleurs rejoignirent Erwan et ils avancèrent. L’unité
ennemie tira quelques balles, mais visa mal. Tous les mitrailleurs tirèrent.
Le soldat ennemi tomba à terre et mourut. La radio d’Erwan grésilla.
"Le VCM est déployé, nous sommes en train de construire la
caserne. " Erwan se retourna et découvrit un centre de construction
à la place du VCM.
« Bien. Nous allons partir en éclairage. Quand l’envoi de
renforts arrivera, dites-leur de partir à la découverte du terrain.
- Bien compris, mon général !
- Maintenant, suivez-moi, dit Erwan à l’intention des mitrailleurs.
»
Ils avancèrent dans la broussaille et dans la forêt sans voir
d’unités ennemies. Un mitrailleur avertit l’équipe.
« Regardez ! Droit devant ! Une dizaine d’unités ennemies
! Ce sont des lances-roquettes. Nous pourrons les tuer facilement !
- Juste ! Allons-y et tuons-les ! »
Ils coururent vers le groupe ennemi qui venait de les remarquer. Ces derniers
armèrent leurs lances-roquettes et visèrent. Mais les mitrailleurs
furent plus rapide et massacrèrent les lances-roquettes. Un bruit de
moteur se fit entendre derrière eux. Ils se retournèrent pour
découvrir deux tanks blindés. Un homme dévissa la sas et
passa la tête dehors.
« Nous faisons partie des renforts. Neuf mitrailleurs devront bientôt
arriver. La centrale est construite et nous attendons vos ordres.
- Suivez-moi. Contactez la base et ordonnez-leurs la construction d’une
caserne. Et dites-leur de m’avertir la prochaine fois que les renforts
seront arrivés !
- Roger. »
L’homme rentra dans le blindé et ferma le sas. Pendant qu’ils
parlaient, deux unités ennemies arrivèrent par derrière.
Le deuxième tank tira un obus qui éclata à quelques mètres
des soldats. Tout le monde se retourna, tira. Les deux ennemis moururent, mais
blessèrent une unité du GDI. Erwan contacta un tank : "On
a un blessé. Prenez-le dans le char et faites-lui les premiers soins.
On s’occupera de lui dans une dizaine de minutes, à la base."
Le sas du blindé s’ouvrit, un homme en descendit et prit le blessé.
Au loin, on pouvait apercevoir une route. Sur cette route roulait à très
grande vitesse une moto du Nod, avec à son bord un soldat armé
d’une MP-5. Les chars tirèrent et les obus éclatèrent
à côté de la moto. Les mitrailleurs tirèrent sur
la moto, mais la moto possédait un pare-brise en verre renforcé.
La moto arriva à leur hauteur et le pilote tira. Il rata tous ces coups
et ce fut au tour du GDI de riposter. Les chars tirèrent encore et firent
sauter la moto . Le pilote eu le temps d’en descendre, mais les hommes
du GDI mirent fin à sa vie. Erwan reçut un message : la caserne
était construite.
« Entraînez-moi une dizaine d’unités et faites-leur
parcourir la plage à la recherche d’unités ennemies.
- Bien, les neufs mitrailleurs viennent d’arriver.
- Donnez-leur le même ordre.
- OK »
Une fois les blindés et les mitrailleurs partis, une unité ennemie
surgit de derrière un arbre, prenant Erwan par surprise. Le mitrailleur
du Nod lui ordonna de déposer son arme par terre, ce que fit Erwan sans
attendre.
« Je crois que tu vas avoir des problèmes. Tu as tué 2
officiers gradés du Nod. Kane te punira lorsque je te le présenterai.
Quand à moi, il me récompensera. Maintenant, je vais t’assommer
et tu vas faire de beaux rêves. Quand tu te réveillera, Kane sera
devant toi ! Tu auras intérêt à avoir bonne mine ! Prend
ça, sale traître du GDI , dit-il en frappant Erwan. Le Nod ne veut
que la paix ! Mais les insectes comme toi se mettent sur notre chemin ! Et les
insectes, je les écrase ! Tu n’es qu’un insecte !
- Répète pour voir… »
Un mitrailleur venait d’arriver et tenait en joue le soldat du Nod.
« …
- Répète !
- Vous n’êtes pas es insectes !
- Pitoyable. »
Il tira. La balle fila tout droit et alla s’enfoncer dans la tête
de l’unité du Nod.
« On a eu chaud, hein, chef !
- Ca, tu peux le dire ! Pourquoi es-tu venu ?
- J’ai un message du GQ du GDI pour vous. Vous devez quitter la plage et avancer
jusqu’à la base ennemie… près de la capitale. »
LA BATAILLE DE PARNU
Le commandant Thompson et ses soldats traversèrent le pays et délivrèrent
une centaine de villes et de villages. La capitale Estonienne, Tallinn, avait
été, elle aussi, libérée de la tyrannie du Nod par
les forces du GDI. Tandis qu’Erwan Thompson marchait, sa radio grésilla.
Il la décrocha et écouta :
« Ici le général Salomon. Etes-vous Thompson ?
- C’est bien moi. Qui vouliez-vous que ce soit ?
- Bien, je suis content que vous ayez survécu à votre offensive.
Les forces du Nod sont pratiquement délogées du pays mais il y
a de la résistance dans la région de Pärnu. Rendez-vous là-bas
et anéantissez les troupes restantes. Vous êtes bien à Tartü,
maintenant ?
- C’est exact.
- Un VTB va bientôt arriver à Tartü. Il vous amènera
directement dans la région de Parnü. La-bas, nous avons des casernes
mais elles sont en très mauvais état, car les bombardements du
Nod ont été très intenses, ici. Vous recevrez l’appui
d’un VCM pour construire une base. Faites donc et tuez-les tous ! Bonne
chance, Thompson.
- Merci ,j’en aurai besoin. »
Il éteignit sa radio et gueula :
« On va recevoir la visite d’un VTB qui va nous emmener à
Parnü. On lève le camp, on range tout et on attend. »
Une demi-heure plus tard, un VTB arriva, s’arrêta. La porte à
l’arrière s’ouvrit, et Thompson et ses soldats entrèrent
dedans. Le conducteur les emmena à destination en un temps record.
Casernes du GDI, région de Pärnu, Estonie
Quand les soldats arrivèrent sur place, les casernes étaient
effectivement en mauvais état. La façade est était en ruines,
toutes les vitres du bâtiment étaient par terre, mais heureusement,
un VCM viendrait bientôt établir une base. Pendant que les mitrailleurs
inspectaient les casernes, une douzaine de soldats ennemis arrivèrent
en courant. Ils se couchèrent, observèrent les positions des soldats
du GDI et tirèrent. Un mitrailleur fut atteint dans le dos. Tous les
soldats se retournèrent, et levèrent leurs armes. Les balles fusèrent
dans tous les sens, mais les mitrailleurs du Nod furent rapidement morts. On
dénombra deux morts du côté du GDI.
« Qui sont les morts, demanda Thompson.
- C’est Alex et Georgio.
- Transportez-les derrière la caserne leur ordonna Thompson.
- Qui se désigne pour porter les corps ?
- Bon, alors, laissez-les là. On va pas se faire chier pour deux cadavres.
On a une mission ! Vous deux, vous partez devant, en éclaireurs. Dès
que vous voyez la base ennemie, vous jouez pas aux héros ! Vous revenez
ici pour nous en indiquer la position. C’est compris, demanda Thompson
à deux soldats de sa division.
- Bien compris, chef. Si on rencontre une patrouille ennemie, on fait quoi ?
- Ce que vous voulez mais faites en sorte de revenir vivants. Bonne chance…
»
Les deux soldats coururent en avant, un doigt sur la gâchette. Tandis
que Thompson regardait ces deux braves soldats, un mitrailleur s’avança
vers lui.
« Chef ! Chef ! Regardez ! Le VCM arrive ! »
Effectivement, le VCM arrivait, en hovercraft, accompagné de trois ingénieurs.
Le Véhicule de Construction Mobile était neuf, et les bandes jaunes
du GDI ornaient sa carrosserie blindée.
« Cool, des ingénieurs…, murmura Eric, le baraqué
du groupe »
Le VCM, avec les ingénieurs, avancèrent vers les hommes. Une tête
dépassa du sas du VCM et se tourna vers Thompson.
« Sergent Falcon. Je suis heureux de faire cette mission avec vous.
- De même. Déployez le VCM, et entamez la construction d’une
base. Une centrale, une caserne et quelques murs suffiront.
- C’est compris. »
Une heure passa, mais les éclaireurs ne revinrent pas. Super ! Ils se
sont faits shooter ! pensa Thompson.
« Bon. On y va. Suivez-moi. »
Ils avancèrent, les ingénieurs derrière eux, se demandant
si il fallait attendre ou les suivre. Ils coururent dans la forêt sans
rencontrer d’obstacles. Les arbres avaient été coupés
par les hommes du Nod pour que l’on puisse se frayer une chemin dans la
forêt. Là, ça va se corser, pensa Thompson.
« Six soldats devant nous et il doit en avoir d’autres ! Je crois
qu’on a trouvé la base ennemie. En tout cas, elle doit pas être
loin. On y va, gueula Thompson à ses soldats, qui se mirent à
courir comme des dératés. Ils firent des roulades et tirèrent.
Les soldats choisis pour cette mission étant les meilleurs soldats du
GDI, ils ne manquèrent pas leurs coups. Les ennemis crièrent de
douleur, tirèrent n’ importe où avant de lâcher leur
dernier souffle.
« Bon sang ! Ils on dû déclencher l’alerte !
- On y va ! »
Ils pénétrèrent en plein dans la base ennemie. Des murs
l’entouraient mais il y avait une entrée, et pas de tourelles pour
les accueillir. Devant eux se trouvaient une raffinerie de tiberium, deux silos,
une centrale électrique et un chantier de construction.
« Les ingénieurs, vous prenez la raffinerie, les casernes, et le
chantier de construction. Les hommes du GDI tirèrent. Les soldats du
Nod, alertés, se ruèrent sur leurs ennemis, sans se soucier des
ingénieurs qui couraient. La fusillade fut impressionnante, et les pertes
furent importantes des deux côtés. Les ingénieurs, eux aussi,
avaient une mission. Le premier courut vers la raffinerie, entra dedans. Le
deuxième courut vers le chantier de construction, et entra. Le troisième
se fit repérer puis descendre. Plusieurs soldats ennemis s’avancèrent.
En vérité, ils furent plus nombreux. Ce fut un massacre. Les corps
des défunts soldats du GDI traînaient par terre, mais Thompson
eut le temps de se réfugier dans la raffinerie. Il sortit sa radio et
régla la fréquence de la caserne.
« J’ai besoin de renforts ! J’ai besoin de renforts immédiatement
! je suis dans la base ennemie, au nord de votre position. Je vous transmets
les coordonnées. Thompson étudia la base ennemie par une fenêtre.
Quelques soldats armés de bazookas tirèrent sur les murs blindés
de la raffinerie. Des morceaux de pierre et de métal volaient dans tous
les sens. Les employés de la raffinerie, qui ne savaient pas que les
informations qu’ils entraient et que le tiberium qu’ils traitaient
allaient directement dans les poches du GDI, ne comprirent pas pourquoi les
soldats du Nod les attaquaient. Une quinzaine de minutes plus tard, un bataillon
entier de mitrailleurs se déversa sur la base ennemie. Thompson descendit
rapidement les escaliers de la raffinerie et se rua dehors. Il courut vers les
mitrailleurs et tira. Les balles le frôlèrent, des roquettes atteignaient
de plein fouet les mitrailleurs du GDI, faisant voler de la chair et des os
brisés. Deux chars entrèrent dans la base et tirèrent leurs
obus, tuant des bataillons entiers de bazookas. Thompson vida son chargeur sur
un soldat qui courait vers lui.
Quel con… pensa-t-il.
Il rechargea rapidement son M-16 et activa la visée laser. Il visa les
jambes à un soldat. Ce dernier tomba à terre en se tordant de
douleur. Il visa un autre soldat. Le point rouge était pointé
sur son cœur, mais il fit une roulade au dernier moment, afin d’éviter
une rafale de mitrailleuse. Les chars étaient passés à
la mitrailleuse Gattling et décimaient les malheureux soldats du Nod.
La technologie de la paix… technologie de mon cul, oui ! pensa Thompson
en abatant un soldat. Le champ de bataille s’était rapidement transformé
en cimetière. Tous les hommes du Nod étaient morts, et un conducteur
de char blindé contacta Thompson.
Thompson sortit sa radio une nouvelle fois, mais la régla sur la fréquence
des chars.
« Il reste deux silos et une centrale électrique. Ces bâtiments
sont à vous. Thompson, over. »
Les chars roulèrent en direction des bâtiments, et tirèrent
tous leurs obus sur les bâtiments désignés, qui furent rapidement
transformés en ruines.
Par Maxime. |
|