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Le mystère venu d'ailleurs
Les champs de tibérium de Hongrie offraient, chaque soir, une étrange
et incomparable spectacle. En effet, au couché du soleil, les petites fleurs
de tibérium s’ouvraient, révélant de petits cristaux
bleus, parfois rouges. Du haut de la falaise de Gelliomarcikia, on pouvait voir
les immense champs de tibérium brûler d’un étrange
et froid feu bleu et rouge. Ce jour-là , Guillaume Grégoire n’était
pas venu pour regarder ce magnifique et étonnant spectacle.
Il devait guider des bombardiers A-10 pour détruire la base du Nod qui
se trouvait dans la vallée, où les collecteurs ravageaient le
magnifique panorama. Il avait examiné la base avec ses jumelles et, au
milieu de celle-ci, se trouvait un étrange édifice, composé
d’une sphère soutenue par trois pieds légèrement
incurvés vers l’extérieur. La nuit, la sphère émettait
Une douce et fantastique lumière bleue, rajoutant ainsi à son étrange
beauté. Il avait demandé aux pilotes d’essayer des l’épargner
lors du bombardement, mais il n’y comptait pas trop, connaissant le caractère
aléatoire du point d’impact des bombes.
Il était tellement pensif qu’il n’entendit le son de sa radio
que 2 minutes plus tard. L’allumant, il se demanda ce qu’on lui
voulait.
-« Grand mère à Renard Blanc, confirmez coordonnées
de la cible. »
-« Renard Blanc à Grand mère (mais qu’avait-il donc
fit pour mériter un nom de code pareil),
coordonnées 3-19-07-91, quadrant 9, zone Yotta-2. Confirmation code de
frappe Phacochères Eclair 3-0. »
-« Bien reçu Renard Blanc, quittez la position et rejoignez Phasar-Micran.
Grand mère, terminé. »
Phasar-Micran, c’était le nom de code d’un petit monticule
creux dans lequel on entrait grâce à une porte camouflée.
Il prit son fusil de sniper, ses macrojumelles et le reste de son équipement
et descendit dans la vallée par le petit chemin montagneux qu’il
avait pris pour monter de la vallée.
Il ouvrit la porte camouflée du monticule et découvrit le fusil
mitrailleur lourd de précision qu’on avait laissé Ã
l’intérieur pour que l’agent qui si trouvait puisse empêcher
la retraite du Nod.
Il entendit le sifflement des moteurs de bombardiers A-10, et presque tout de
suite le bruit des missiles SAM qui tentaient vainement d’arrêter
le déluge de feu des bombes au Napalm.
Soudain, l’obscurité de la nuit profonde fut transpercée
par une éphémère aube rougeâtre qui semblait vouloir
dominer la nuit par ses explosions.
Soudain, Un gigantesque éclair bleu engloutit la nuit et le feu, la vie
et la mort pour s’éteindre presque immédiatement sans avoir
laisser aucune concession à la réalité, semblant avoir
entraîné à sa suite toute la base dans le néant…………
Base d’Hammerfest, Norvège
25 ans plus tard
Guillaume Grégoire regardait la base d’Hammerfest à travers la fenêtre
blindée de son bureau. La tempête de neige plaquait les appareils
au sol. Cela n’avait plus beaucoup d’importance, ils ne décollaient
que rarement depuis la défaite du Nod au Caire.
Mais Guillaume Grégoire ne s’en souciait pas. Depuis 25 ans, il ne pouvait pas penser
à autre chose que la sphère de Hongrie, qui n’existait plus,
détruite par une bombe au Napalm.
Derrière lui, la porte de son bureau s’ouvrit, révélant
un homme de taille moyenne, qui arrivait vers ses 35 ans, son visage aux formes
rondes mais mince exprimait, comme toujours,
une douce dureté et une inébranlable détermination. Guillaume Grégoire,
lui, commençait à faire ses premières concessions aux cheveux
gris, qui formaient de petites mèches grises au milieu de ses cheveux
bruns souvent coiffés avec les doigts.
-« Guillaume Grégoire, on a un appel direct de Philadelphia, dit-il. Le général
Parker veut te parler. »
Guillaume Grégoire. Cela faisait longtemps qu’on ne l’avait plus appelé
par son prénom. Dans, tout le monde l’appelait « Commandant
», « Monsieur », « Chef », car il était
assez soupe au lait. Mais Raphaël était le seul à oser l’appeler
Guillaume Grégoire.
Son bureau se trouvait au sommet d’une tour qui se trouvait un peu derrière
le centre du bâtiment, la salle commandement se trouvant à l’avant
de celui-ci.
Lorsqu’il entra dans la salle, tout le monde se mit au garde Ã
vous, mais son attention fut attirée par l’énorme vitre
qui couvrait les trois quarts de la surface du mur avant, vers lequel toutes
les consoles étaient placées.
Cette vitre était l’écran de contrôle, dont l’affichage
était invisible de l’extérieur et parfaitement transparent
quant il étaient désactivé.
L’écran affiché l’image du général Parker,
et celle de la station Philadelphia dans le coin supérieur gauche.
-« Général, fis-il en se mettant au garde à vous.
»
-« Commandant Ouvrard, repos. Désolé de vous dérangez,
mais vous devez venir sur Philadelphia de toute urgence. »
-« Mais pourquoi, demanda Guillaume Grégoire. »
-« Je ne peux pas le dire ici, dépêchez vous, c’est
urgent ! »
-« Bien général, je part immédiatement. »
-« Parfait, Parker, Philadelphia, terminé. »
-« Préparez immédiatement le Pacific au décollage,
cria Guillaume Grégoire en sortant de la salle de commandement. »
Le Pacific était un vaisseau spatial des plus récents, faisant
24 mètres de long et pouvant atteindre sas difficultés les 150
000 kilomètres à l’heure dans l’espace.
Tel une trombe, Guillaume Grégoire passa le sas, descendit les quatre marches et s’assit
dans le fauteuil du commandant.
-« Tout est prêt, demanda-t-il. »
-« Les systèmes sont opérationnels et l’ordinateur
de navigation a les coordonnées, répondit l’officier responsable
de Systèmes Techniques de Navigation et de Survie, un dénommé
Schmitt. »
-« Nous avons l’autorisation de décoller et nous avons le
couloir orbital 203, annonça Raphaël qui était assis devant
la console d’armement et de communication. »
-« Bon, dépêchons nous, nous sommes attendu. »
Dans un hurlement de tonnerre, le Pacific, ses réacteurs braqués
vers le sol, s’éleva doucement au-dessus de la piste d’envol
et s’envola à toute vitesse.
-« Le voyage vers Philadelphia devrait durer à peu près
30 minutes. »
A travers la vitre blindée du cockpit, Guillaume Grégoire voyait les montagnes et
les plaines norvégiennes éternellement enneigées défiler
et rétrécir, jusqu’à être minuscules et disparurent,
cachées par les nuages.
-« Station Philadelphia, ici Pacific EA-18, nous apprêtons Ã
nous engager dans la voie sub-orbital 203a, altitude 45000 pieds, annonça
Raphaël. »
Soudain, dans l’immensité bleue à laquelle les nuages avaient
cédé leur place, Guillaume Grégoire aperçu un minuscule point noir,
semblant se rapproché d’eux.
Soudainement, une lumière rouge orangée surgit du point noir,
et un éclair rouge frappa le Pacific de plein fouet.
-« Alerte !! Bouclier à pleine puissance ! Raphaël ! Alerte
Philadelphia ! Qu’ils envoient des renforts ! cria Guillaume Grégoire dans l’assourdissant
hurlement des alarmes. »
A travers la vitre, l’attaquant était maintenant plus visible et
distinct.
C’était un chasseur Vortex du NOD, facilement reconnaissable Ã
son nez courbé, son fuselage noir et les deux canons laser qui crachait
des torrents de feu à chaque bout de ses ailes.
Les boucliers supportèrent une seconde salve, mais il cèderaient
à une troisième.
« Les chasseurs décollent de Philadelphia ! dit Raphaël, ayant
entre temps mis les alarmes en mode silencieux. »
« Mets les armes en batteries, dit Guillaume Grégoire. Il faut résister jusqu’Ã
leur arrivée ! »
La tourelle principale était armée de deux canons à impulsions
soniques, et pouvait être dirigée depuis la passerelle. Raphaël
s’assit devant la console de commande, saisit les mannettes et commença
à canarder le Vortex d’un déluge de bandes turquoise qui
sortaient des canons.
Mais déjà le Vortex se remettait en position d’attaque,
évitant un tir qui lui aurait été fatal grâce Ã
une chandelle admirablement exécutée.
Dans un ultime essai, Raphaël tira.
Son coup passa juste à coté du chasseur Nodi, mais les distorsions
causées pas l’impulsion aspirèrent l’aile du Vortex,
l’envoyant en perte de vitesse et l’empêchant par la même
occasion de porter le coup fatal au Pacific.
Mais un trait de laser atteignit le vaisseau, transperçant le mur énergétique
du bouclier et broyant littéralement le poste de tir droit, déclanchant
une myriade d’alarmes et le hurlement des sirènes.
« On a été touchés ! cria Schmitt. Les portes de
sécurité sont fermées, mais des débris ont atteint
le bloc moteur droit ! »
Soudain, un deuxième Vortex apparu……….
……..Et fut presque immédiatement transformé en boule
de feu par un missile tiré par un des Skystars qui venaient d’apparaître
dans le ciel bleu.
-« StormHawk leader à Pacific. Toujours heureux de nous voir non
? dit le pilote. »
-« Merci d’avoir abattu ce chasseur, dit Guillaume Grégoire. Sans vous, on serait
en train de jouer avec les oiseaux. »
-« Ok, on vous ramène à la maison. »
Dans le hangar 2-A de la station Philadelphia, Guillaume Grégoire regardait le Pacific,
dont la coque était percée par une dizaine de trou, heureusement
de petite taille.
Raphaël avait été blessé par un éclat de métal
s’était fiché dans son bras quand une aile du second Vortex
avait heurté le Pacific.
Derrière lui, la porte du hangar s’ouvrit, révélant
un petit homme gros, dont les cheveux roux en bataille se rabattaient parfois
sur son visage joufflu aux yeux verts.
-« Le Général Parker vous attend dans son bureau, dit-il.
Je dois vous y conduire. »
-« Je vous suis, répondit Guillaume Grégoire. »
Après un trajet passant par des couloirs, des coursives et des ascenseurs,
Guillaume Grégoire arriva dans le bureau du Général, le petit homme s’éclipsant
quand il entra.
-« Mon Général, dit Guillaume Grégoire en se mettant au garde Ã
vous. »
-« Repos, commandant dit le Général Parker. Je vais être
bref, car la situation est grave. »
-« Comme vous le savez, notre programme de construction spatiale expérimental
à donné naissance à plusieurs vaisseaux, dont le Pacific
sur lequel vous êtes arrivé. Un vaisseau d’exploration de
plus grande taille est parti pour explorer les satellites de Jupiter, dont plusieurs
sont de tailles respectables et recèlent des métaux très
précieux en leur sous-sol.
Hier, ce vaisseau nous a envoyé un message de détresse, mais il
fut coupé, tous ce que nous avons pu identifier est cette image. »
Il sortit une photo de son bureau et la déposa sur son bureau.
Elle montrait un objet de forme effilée, un espèce de dôme
ovale sortant de son seul coté visible.
-« C’est un astéroïde ? demanda Guillaume Grégoire. »
-« C’est ce que nous avons pensé au début, mais maintenant
nous avons la certitude qu’il ne s’agit pas de ça. »
-« Que voulez-vous dire ? »
-« Quelques heures plus tard, nous avons détecté une flotte
de vaisseaux qui quittait l’orbite de Jupiter juste derrière ce
vaisseau extraterrestre ……………………………
Fin……de cet épisode ;)
Histoire et scénario originaux entièrement créés
par Guillaume Gregoire, alias Guigui pour C&C TimeOfWar, tout droit réservé
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