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Une fois n’est pas coutume, je vais commencer ce ToWTime par le récit d’une expérience personnelle, de mon expérience de fan de Command&Conquer. Le premier CnC qui m’a été donné de jouer fut Tiberian Dawn sur la Nintendo 64 avec une pseudo 3D qui était tout de même très agréable à l’œil. La mission qui me marqua le plus fut sans doute celle qui débloquait l’Orca dans l’arsenal. Je me souviens que cette mission était particulièrement difficile et que chaque nouvel Orca construit représentait une véritable victoire. Plus leur nombre augmentait et plus les récolteurs du Nod subissaient de dégâts, une fois le dernier d’entre eux détruit j’avais acquis assez de puissance pour lancer l’offensive. Depuis cette mission, à chaque nouveau RTS que j’ai joué je jouais automatiquement la faction qui avait la plus grande force aérienne, comme si je cherchais instinctivement un équivalent de cet Orca que je chérissais tant.
Le nom Orca vient du mot latin homonyme signifiant Orque, redoutable chasseur des fons marins qui a pour cruelle habitude de séparer le bébé Baleine de sa mère afin de le dévorer. Dans cet exemple tragique on peut aisément deviner le rôle de l’Orca, une arme prévue pour attaquer les cibles fragiles grâce à son système de propulsion VTOL qui privilégie la vitesse à la puissance de feu, la manœuvrabilité à la force brute.
Pendant les deux premiers opus de la série, l’Orca a représenté la supériorité technique du GDI, ils possédaient un hélicoptère de combat sans égal, capable de lancer un assaut meurtrier sur une proie sans défense avant de se retirer majestueusement dans les cieux. Quand l’Orca attaquait, ce n’était pas un simple hélicoptère qui combattait mais un aigle empli de fureur, l’âme elle-même du GDI se manifestait à travers ses coups.
Alors que pendant la deuxième guerre du Tiberium l’Orca avait gagné en blindage, pour le conflit suivant il retrouvait une plus grande souplesse afin d’exécuter des missions de frappes chirurgicales. Il délaissait ses lancés de roquettes parcimonieux pour des attaques bien plus brutales, déversant une pluie de roquettes dont nul n’en sortait indemne. L’Orca se voyait en outre affublé d’un second modèle, piloté par les forces du ZOCOM. Cette version modifiée aussi onéreuse qu’un Firehawk préférait aux traditionnelles roquettes des grenades soniques dont la zone d’effet était bien plus importante. Sur le champ de bataille le Commandant avait également la possibilité de faire appel à un bombardement d’Orcas envoyés d’une base arrière.
Lors de la troisième guerre du Tiberium, l’Orca devait faire face à un adversaire de taille, le Venom, version améliorée du Frelon qui n’effrayait à son époque guère plus que l’infanterie. Pendant cette nouvelle guerre l’Orca. Toujours aussi puissant mais contesté dans sa suprématie, l’Orca était menacé de disparition. Sa fragilité faisait de lui une proie facile pour l’aviation du Nod qui ne cessait de s’affirmer, l’Aigle avait trouvé plus gros que lui dans la chaine alimentaire. Devait-il être remplacé par un tout autre modèle d’avions de combats ? L’appellation d’Orca allait elle disparaître définitivement du champ de bataille ? Les généraux en décidèrent autrement et une toute nouvelle génération d’Orca vit le jour. Cette fois ci armé de roquettes air-air, il pouvait affronter son rival sur son propre terrain.
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Evolutions de l'Orca
  
Concept arts
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