A la vitesse à laquelle la machine de guerre Soviétique a gagné du terrain, il est devenu évident aux yeux de ses dirigeants que la peur était l’une de leurs armes les plus puissantes contre les Alliés et l’Empire. Avec le Lanceur de Missile V4, le Dirigeable Kirov, et le Tank Apocalyspe, la peur est devenue la force qui faisait plier l’ennemi sous le joug de l’armée rouge. Cette prise de conscience a permis au Ministère des Sciences Expérimentales d’acquérir une bourse de recherche extraordinaire. Avec ces nouveaux financement ils décidèrent de réunir les plus grands scientifiques russes pour développer une nouvelle arme basée sur la peur. Ce programme donna naissance à de nombreux projets qui firent leur preuve sur le champ de bataille tels que la bombe de désolation, le Stringray, le satellite orbital magnétique, et, bien sûr, l’Ours de Guerre. L’utilisation de ces féroces mammifères n’a pas eu seulement pour effet de booster le moral des troupes au sol, il a aussi considérablement découragé l’adversaire à engager l’armée rouge avec de l’infanterie.
Destinés à remplacer les chiens d’attaque Soviétiques connus pour leur faible résistance aux intempéries et aux tirs d’artillerie Alliée, ces ours ont vu le jour en captivité, entrainés dès leur plus jeune âge aux tactiques militaires et conditionnés pour résister à la rigueur des lignes de front d’une guerre moderne. Leurs griffes aiguisées sont idéales pour découper l’armure légère de l’infanterie et leurs corps sont adaptés avec des systèmes de balayage spéciaux et un module d'amplification vocal qui transforme un rugissement puissant en une explosion si assourdissante qu'il peut pétrifier de peur un homme. Les Ours de Guerre sont si endurants qu’ils peuvent supporter les eaux gelées de l’Union Soviétique qu’ils parcourent régulièrement à la recherche d’espions ou d’hommes grenouille.
Même s’il est parfois difficile d’admettre qu’un jour les ours n’aient pas combattu aux côtés des hommes et des femmes pour la gloire de la mère patrie, il faut tout de même se rappeler que le développement de ce programme ne s’est pas fait sans heurts. Les premiers essais se conclurent en effet par des résultats mitigés, dans la fureur des combats les premiers Ours de Guerre finissaient toujours par devenir fou et à s’en prendre aussi bien aux conscrits qu’aux ennemis. Un pourcentage inquiétant d’Ours de Guerre ont également souffert de vagabondage, d’anémie, ou d’autres troubles amenant des réticences à exécuter les ordres. En plus d’amener l’apparition d’une viande aux origines douteuses dans l’étalage des bouchers, ces premiers échecs ont considérablement ternis l’image du Ministère des Sciences Expérimentales qui décida de revoir son programme. Les scientifiques implantèrent dans le cerveau des ours des millions de transmetteurs basés sur la technologie Tesla qui permirent l’instauration d’un lien direct entre l’ours et le commandant. La délinquance et la désobéissance des ours ne fut plus qu’un lointain souvenir.
Les conditions dans lesquelles les Ours de Guerre sont préparés pour leur introduction dans le champ de bataille sont gardées secrètes, les suppositions communément admises sont que ces conditions ne sont pas des plus agréables pour les plantigrades. Un psychologue animalier de grande renommée a remarqué chez les ours de guerre des signes d’anxiété et de dépression, bien plus que leurs camarades humains. Le chercheur recommanda à ce que l’on ramène la pauvre bête dans son état naturel une fois sa mission accomplie. Face à ces accusations les représentants du Ministère des Sciences Expérimentales ripostèrent par la moquerie et l’ironie avant d’incarcérer discrètement le scientifique pour trahison.
• Un rugissement puissant : L’infanterie ennemie touchée par le rugissement amplifié des ours est pétrifiée pendant un court instant. Généralement après ce laps de temps le sujet meurt, déchiqueté par la fureur d’un ours affamé.
• Mort aux espions : Un des aspects les plus importants de l’entrainement de l’ours de guerre est l’amélioration de son naturel sens olfactif, lui permettant ainsi de repérer facilement les espions ennemis à leur parfum. Le nombre d’espions tués pendant une opération augmenta significativement après le lancement du programme des ours de guerre.
• Eaux dangereuses : Les ours savent naturellement nager mais doivent subir un entraînement spécifique pour s’habituer à leur armure de plates. Malgré cela, ils sont aussi dangereux sur mer que sur terre, leurs mâchoires ne perdant pas de leur efficacité une fois mouillée.
• Inefficaces contre les blindés : Bien que des commandants zélés continuent à réfuter cette idée, il est évident que les ours de guerre sont inefficaces contre les blindés, leurs griffes ne sont pas assez aiguisées et leur armure pas assez résistante.
