"C’est pas en cassant quelques petits Hunters ou Talons que vous saurez que vous êtes un dur un vrai. Nope, ça sera quand vous aurez survécu à une attaque d’Orca. Mec ces saloperies de trucs volant vous choppent peu importe où vous vous planquez" Insurgé Nod Non-identifié, 2066.
Malgré sa présence sur les lignes de front du GDI depuis le commencement de la première Guerre du Tiberium, peu soutiendraient que le symbolique Orca VTOL a beaucoup évolué durant les années qui suivirent ce conflit. Oui, il y a eu quelques améliorations mineures dans son design, son armement et les systèmes de visée mais à chaque "nouvelle génération" l’Orca ne s’est jamais détourné de sa fonction première de hit-and-run et d’anti blindé de ses prédécesseurs, le GDI ne parvenant pas à lui imaginer une autre voie.
Cependant, avec le déclenchement de la Troisième Guerre du Tiberium, nombreux furent les civils du Conseil du GDI à voir dans l’Orca une relique qui n’avait plus sa place que dans un musée, sa popularité auprès des troupes devant surtout à une nostalgie mal placée qu’à une efficacité sur le terrain de plus en plus contestée. Même si les militaires demeuraient fidèles à l’Orca, ils éprouvaient de plus en plus de difficultés à le défendre, d’autant plus que ses performances laissaient de plus en plus à désirer face au Venom, un engin du Nod conçu pour le contrer.
Craignant d’offenser le Leadership militaires, le Conseil du GDI décida de lancer le projet "Orca Innovation Project", hautement secret, mené par un groupe de civils dans le but de réinventer l’Orca pour le champ de bataille moderne. Plusieurs années plus tard – et une quantité incommensurable de crédits- le résultat final fut enfin dévoilé à un public pour le moins déconcerté. L’Orca Mk. IV pouvait à peine être reconnu comme un véhicule de combat du GDI, son héritage légendaire aidant à l’identifier comme tel ; un véhicule imposant, particulièrement laid, hautement blindé et rempli de gadgets dispensables, faute à un sens pratique inexistant et à un talent du design tout aussi absent. Les militaires étaient loin d’être satisfait, c’est le moins que l’on puisse dire, leur mécontentement atteignant des sommets à la vue de la facture et des résultats d’exercice désastreux.
Pour finir, les Généraux adoptèrent une position claire, le Mk. IV ne marchait tout simplement pas et ils n’allaient pas l’utiliser.
Les répercussions furent, inutile de le dire, significatives, l’Orca Mk. IV fut jeté aux oubliettes, à grands couts, et ses pères furent renvoyés du bureau de Design du GDI auquel l’on confia la tâche de concevoir un nouveau modèle qui allait devenir l’Orca Mk. V. Sans surprise, cette nouvelle génération d’Orca se révéla beaucoup plus conservateur que le précédent, écrivant avec dignité une nouvelle page de l’histoire prestigieuse de cet hélicoptère sans pareil, autant dans l’apparence que dans l’efficacité. Des tests approfondis du désastreux Mk. IV s’avérèrent utiles pour faire du Mk. V un engin parfait. L’addition de moteurs dorsaux plus puissants permirent d’augmenter sa durée de vol et des boosters accrochés aux aile lui offrirent une plus grande puissance tout en lui donnant une apparence plus rutilante que ses prédécesseurs. Les cosses des roquettes plaquées près du nez de l'avion et un cadre assez fort pour porter le poids supplémentaire aboutirent au reclassement de l'Orca d'un avion de scout léger, à un avion d'attaque moyen.
Après une série concluante de tests reels, le Mk. V rentra dans le service en 2064. Les militaires étaient enfin apaisés, le Conseil du GDI rétablit l’Orca dans la place qu’il méritait sur le champ de bataille.
Spécifications du Champ de Bataille
Un Classique revisité
A priori, l'orca Mk V est étonnament semblable à ses prédécesseurs; un élégant aéronef à décollage vertical combinant avec brio manoeuvrabilité et blindage massif inspiré du Hammerhead. Capable toutefois de traverser aussi rapidement le champs de bataille qu'un avion traditionnel à voilure fixe. C'est sous le capot que l'on trouve les plus grandes innovations. L'augmentation de la maniabilité et la remise à niveau du système de poussée vectoriel permettent maintenant à l'Orca de voler en reculant". Bien évidemment, cette prouesse s'effectue à vitesse plus réduite.
La flexibilité : Une doctrine !
Une des autres grandes innovations porte sur le système d'armement de l'Orca. Les systèmes traditionnels de lance roquettes sont bien présents mais ils peuvent être utilisés maintenant de manière bien plus flexible par la version Mk. V. Beaucoup diront que ces innovations sont un signe fort lancé à tous ceux qui prétendent à la supériorité du Venom du NOD. Le ciblage de l'Orca est maintenant optimisé. Si bien qu'il est maintenant capable d'engager un combat aérien ! Les roquettes téléguidées n'étant pas la meilleure des armes lors d'une échauffourée aérienne, il fut décidé d'équiper l'Orca des missiles "Comet" spécialement étudiées pour le combat aérien. Cependant, ces missiles Comet sont tout à fait capables de détruire en une salve des cibles terrestres.
La première impression est primordiale.
La seconde grande innovation dans le système d'armement de l'Orca est l'ajout d'un mécanisme de mise à feu par étage. Une fois la cible ennemie engagée, l'Orca larguera tous ses missiles sur la cible choisie. Cependant, le chargeur automatique transfèrera des munitions supplémentaires des chambres de stockage située dans la coque vers les rampes de lancement des ailes. Dans une lent et complexe mécanisme, les roquettes sont mises à feu individuellement après que la première salve est tirée. Les pilotes sont spécialement entraînés pour garder une distance de sécurité vis à vis de l'unité ennemie pendant le chargement des roquettes. Cependant, rares sont ceux qui l'observent par peur de la perte de ciblage de l'unité visée.
Yssan
