�Le site de construction était resté fermé mais l’on entendait un grondement lointain. Nous avons d’abord cru que Jenkis opérait quelques maintenances de nuit mais soudain partout… partout des flammes… Nous étions encerclés par le feu, tourbillonnant autour de nous, incinérant l’équipement, brûlant vif les malheureux qui n’avaient pu s’échapper, dévorant le camp dans son intégralité, et au centre de cette fournaise il y avait ce monstre noir, ce diable déversant l’enfer tout autour de lui… J’étais sûr de me trouver en enfer.� – Henry Liu, Ouvrier sur le chantier de construction d’un TCN, unique survivant.

Le GDI a toujours eu des réserves à propos de l’utilisation douteuse et "inhumaine" de lance-flammes au combat, mais la Confrérie du Nod ne s’était pas embarrassée de telles questions morales. Le Tank Lance-flammes "Langue du Diable" est à juste titre craint pour sa capacité à immoler des divisions entières d’infanterie et à raser des structures complètes en une poignée de secondes. L’incapacité du GDI à fournir à ses hommes des protections suffisamment efficace contre les flammes a fait de ce véhicule une arme clé dans l’arsenal du Nod pendant prêt d’un siècle et, en dépit de quelques imperfections, le Tank Lance-flammes est resté quasiment inchangé depuis la première guerre.

En 2064, la balance a fini par tourner en la faveur du GDI avec le lancement d’une nouvelle ligne de Zone Armor, offrant une excellente protection contre les flammes, en plus d’autres choses, et cela à un cout raisonnable qui permettait d’équiper tous les soldats du GDI. Cela posa un problème pour les forces Séparatistes qui comptaient sur le Tank Lance-flammes TWIII pour sa campagne "Choc et crainte" contre les Tiberium Network Control. Avec l’ancien modèle à l’efficacité plus que limitée contre la Infanterie Zone et facilement détruit par les Tanks du GDI, le Séparatistes commencèrent à modifier le Tank Lance-flamme pour faire face à l’évolution technologique du GDI. Ils retravaillèrent le cocktail chimique utilisé dans le lance-flammes pour faire fondre le métal le plus résistant et ils améliorèrent le blindage du Tank pour une meilleure survie.

Ces Tank Lance-flammes des séparatistes mirent à feu et à sang les zones jaunes, rasant sur leur passage les sites de construction des TCN avant même que le GDI ait eu le temps de riposter. Les commandants de Kane, qui lui avaient affirmé que l’ère du Lance-flamme était révolue étaient particulièrement embarrassés face à ses nouveaux succès. L’ordre fut ainsi donné de travailler sur nouveau design de Tank Lance-flamme basé sur le modèle des séparatistes.

Lancé en 2066, le nouveau Tank Lance-flamme du Nod suivait de prêt les traces de son frère Séparatistes, équipé d’un armement plus puissant bien que légèrement plus lent et portant un blindage plus résistant que ceux de ses trois prédécesseurs combinés. Alors que son rôle officiel était de "défendre" les TCN, les Tank Lance-flammes du Nod furent conçus dans un seul but, trouver la bas ennemie et la réduire en cendres.

Que s’élèvent les flammes
Avec les modifications apportées au cocktail, les Tanks Lance-flammes étaient maintenant bien plus efficace qu’avant dans la destruction de structures, faisant d’eux le poison de nombreux commandants Défensifs. Quoique les progrès de la technologie aient rendu les armes de flammes moins puissantes contre les autres cibles, les Tanks Lance-flammes restaient capable d’infliger d’importants dégâts sur une zone large et pouvaient causer la mort dans les groupes d’unités, plus particulièrement ceux d’infanterie.

Brule ! BRULE!!!
Chaque projection du Tank Lance-flammes ne brûle pas seulement la cible prise dans les flammes mais les embrase littéralement, leur causant des dommages bien après que le Tank ait cessé de tirer. En outre, les lance-flammes sont suffisamment puissants pour mettre le feu au sol, et toute unité traversant cette zone subira des dommages. Les commandants du Nod les plus acharnés peuvent continuer à faire feu sur une zone déjà enflammée pour transformer les flammes en véritable tempête de feu qui engloutira tout soldat ou véhicule se trouvant à portée.

Traînée de flammes
La decision de sacrifier la vitesse des Tank Lance-flammes pour une meilleure armure a rencontré une forte résistance parmi de nombreux commandants de Tanks. L’abilité à subir moins de dégâts était bienvenue mais ils argumentaient en retour que la nécessité d’atteindre une cible le plus vite possible était plus important étant donné la faible portée des armes lance-flammes. Les ingénieurs décidèrent de modifier légèrement le design interne et d’ajouter une connexion entre les réservoirs du lance-flamme et ses moteurs. A la simple pression d’un bouton, le pilote de tank pouvait utiliser le carburant de l’arme pour augmenter considérablement sa vitesse, la puissance était telle que du carburant enflammé se déversait dans son sillage. Pour éviter tout risque d’explosion, cette accélération ne pouvait être utilisée que pendant un court laps de temps avant que le véhicule ne retrouve automatiquement le carburant standard.

Je t’emmène avec moi
A l’amusement de nombreux pilotes de Tanks Lance-flammes, la plupart des civils croyaient que le Tank Lance-flammes était une dangereuse bombe sur pattes, prête à exploser au moindre impact sur ses réservoirs. C’est un mythe infondé, le carburant du lance-flammes est conçu pour ne pas être enflammé à cause d’un tir ou d’une explosion et les tanks eux même sont conçus pour éviter les explosions accidentelles, en dépit de leur position particulière. Ceci étant dit, si un Tank Lance-flammes est détruit, l’explosion qui en résulte fera à coup sûr sauter le réservoir de carburant, endommageant toute unité se trouvant à proximité.